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Le Centre national du cinéma veut limiter les salaires des stars

Six mois après la remise du rapport Bonnell sur le financement du cinéma, le Centre national du cinéma (CNC) a présenté jeudi aux professionnels ses premières propositions.

Dany Boon dans son film "Supercondriaque".
Crédit : Pathé distribution
Mathilde Cesbron & AFP

Deux ans après la tribune polémique de Vincent Maraval, le Centre national du cinéma (CNC) s'attaque aux salaires des stars. Le Centre national du cinéma a présenté aux professionnels ses premières propositions dont une visant directement les gros cachets du milieu, jeudi 19 juin.

Comme le révèle le magazine professionnel Le Film français, l'organisme propose de limiter, voire de supprimer ses aides aux films qui proposent des rémunérations trop importantes à leurs acteurs vedettes.

Concrètement, si la rémunération la plus élevée d'un film dépasse un certain montant - un million d'euros - , la production recevra moins de soutien.

Limiter la dérive

Ces mesures arrivent six mois après le rapport Bonnell, remis début janvier. Le document de réflexion contenait 50 pistes pour adapter le modèle français de financement du cinéma à l'heure du numérique.

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Plusieurs groupes de professionnels avaient été formés dans la foulée pour travailler sur ces propositions.

La question des gros salaires et de l'inflation des budgets de films pas toujours rentables était abordée dans ce rapport. L'objectif était déjà limiter la dérive de certains coûts artistiques et proposait un conditionnement des aides.

Obligation de fournir le coût définitif d'un film

Suivant le rapport Bonnell, le CNC prévoit différentes mesures pour améliorer la transparence dans la filière, comme par exemple l'obligation de fournir le coût définitif d'un film, certifié par un commissaire aux comptes.

Le CNC fait encore des propositions afin d'améliorer les conditions de sortie des films fragiles, des mesures qui sont "à élaborer dans le cadre de l'aide aux salles Art et Essai".

L'organisme du 7e art souhaite aussi approfondir la concertation avec les exploitants. Mais sa proposition pour qu'ils s'engagent sur une durée minimum d'exploitation des films (deux semaines plein écran ou un équivalent en nombre de séances) risque de faire des mécontents.

Selon Les Echos, le dossier "pourrait être finalisé dès septembre".

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