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"Quand vous gagnez de l'argent, vous devenez un mec à abattre", dit Olivier Marchal
Olivier Marchal, acteur habitué aux rôles de flic, change de registre dans une comédie "Belle comme la femme d'un autre".
Coup de projecteur sur un ex-flic devenu depuis acteur, réalisateur et scénariste à succès. Olivier Marchal connu pour son univers polar noir qu'il affectionne, jouera dans une belle petite comédie. Belle comme la femme d'un autre, sortira sur les écrans le 22 janvier prochain.
À écouter
Catherine Castel signe son deuxième film après 48h par jour, avec bien sûr l'ex-flic de la crime et de la police judiciaire, Olivier Marchal, entre Zabou et Audrey Fleurot. C'est l'histoire d'une épouse qui envoie à son mari, en travail d'affaire à La Réunion, une testeuse de fidélité pour éprouver sa loyauté. Agréable et très légère comédie sous le soleil et les pieds dans l'eau, qui n'a pas déplu à l'ancien fonctionnaire des RG.
Toujours aussi stressé
"On m'appelle pour des rôles un peu déjantés. Je suis content parce que je pense que pas mal de gens m'ont vu au théâtre dans des comédies. C'est cela que j'aime en tant qu'acteur. Il n'y a pas de stress comme dans les drames avec des scènes difficiles. Si on a pas la bonne émotion, on passe à côté", explique Olivier Marchal.
Là il était comme un coq en pâte, dirigé par une jeune femme qui a tout ou presque obtenu de lui. Il ne faut pas oublier qu'Olivier Marchal, est une "grande gueule". Olivier Marchal se rappelle de son premier film Ne réveillez pas un flic qui dort. "J'avais une journée à faire et deux répliques. C'était le premier jour où je tournais devant une caméra et j'avais Alain Delon et Michel Serault dans la même scène. J'étais hyper stressé", raconte-t-il au micro de RTL.
Il est d'ailleurs toujours aussi stressé, parce qu'il travaille comme un fou avec un téléfilm pour France 2, une série, Section zéro, pour Canal +, un long métrage qu'il écrit et une prochaine comédie à tourner.
Ce que je reproche ce ne sont pas les impôts mais le manque de reconnaissance du travail
Olivier Marchal
Il n'y a pas de quoi déprimer et pourtant, c'est pas la joie. L'acteur semble avoir un petit coup de blues. "J'ai du mal à me sentir fier d'être français. Je suis un bosseur. Ce que je reproche ce ne sont pas les impôts mais le manque de reconnaissance du travail. Quand vous travaillez et que vous gagnez de l'argent, vous devenez un mec un peu suspect, un mec à abattre".
Il ajoute avoir "pleins de potes qui commencent à partir, qui vendent leurs maisons et se barrent au Maroc ou à Londres. Je réfléchis sur des destinations. On gagne des sous, c'est normal de payer des impôts mais ces les mentalité qui me soulent. Je ne peux plus supporter ce pays pour ça".
