Tout a commencé le 9 janvier dernier quand, lors d'un discours prononcé aux Golden Globes, Meryl Streep avait vertement critiqué Donald Trump pour s'être notamment moqué d'un journaliste handicapé du New York Times. Elle avait aussi fait référence aux origines étrangères de certaines des personnalités présentes lors de la cérémonie, mettant en avant la nécessité d'accepter aux États-Unis ceux qui viennent d'ailleurs.
La réponse de Donald Trump, qui n'avait pas encore prêté serment à l'époque, n'avait pas tardé par l'intermédiaire de trois tweets rageurs dans lesquels il parlait de Meryl Streep comme d'une "actrice surestimée", d'un "laquais de Hillary Clinton qui a perdu gros" et dans lesquels il déclarait n'avoir jamais été irrespectueux envers ce journaliste. Dans les semaines qui ont suivi, Meryl Streep n'a en outre pas raté les occasions qui se présentaient à elle de remettre en cause la politique du nouveau président américain.
Dimanche 26 février, à Los Angeles, l'humoriste Jimmy Kimmel, en charge de la présentation de la cérémonie des Oscars, a fait référence à cet incident, poussant le Dolby Theater a réserver une ovation vibrante à l'actrice, qui est nommée cette année pour la vingtième fois de sa carrière pour la plus prestigieuse des récompenses cinématographiques.
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