L’album en or du jour est le tout premier enregistrement de Cali, L'amour parfait, paru en 2003. Cali a 35 ans et passe des chapiteaux aux plateaux de télévision, 650.000 personnes craqueront pour ce personnage haut en couleur, cette bête de scène attachante. "C'est particulier parce que je venais de vivre une séparation assez douloureuse et j'avais besoin d'écrire ces chansons qui sont autour du couple", explique le musicien.
La chanson qui porte l'album, C'est quand le bonheur, a été écrite chez lui, après avoir reçu une carte postale de sa compagne, qui lui posait cette question. "J'ai connu le coup de foudre direct, c'était foudroyant. Je ressens de la tendresse absolue quand je regarde ce disque", confie Cali au micro RTL de Steven Bellery.
Les raisins de la colère de John Steinbeck est un des plus grands livres jamais écrits sur l'injustice, l'exploitation des plus pauvres par les plus riches. Nous sommes en Amérique au lendemain de la grande crise de 1929. Des familles entières de paysans ruinés, chassés de leur terre par les grands propriétaires, la sécheresse et la modernisation de l'agriculture, prennent le chemin de l'exil en Californie dans l'espoir d'une vie meilleure.
Avec Steinbeck, nous suivons sur la route 66 qui traverse les Etats-Unis, les Joad, trois générations de petits métayers de l'Oklahoma. A leur tête Tom, l'un des trois fils, le personnage principal des Raisins de la colère.
Le film de 1940, réalisé par John Ford, a popularisé le livre dans le monde entier mais cette oeuvre de Steinbeck était déjà énorme succès aux Etats-Unis, un succès qui ne plaisait pas à tout le monde tant le tableau qu'il peignait malmenait le rêve américain. Certaines villes, notamment en Californie, interdirent à l'époque la vente du livre.
Les raisins de la colère peut se lire comme une oeuvre au contenu politique, un réquisitoire implacable contre une société qui méprise les faibles et les petits mais c'est aussi une page déchirante de l'histoire de l'Amérique et surtout une bouleversante épopée romanesque peuplée de personnages et de scènes inoubliables à l'image de celle qui clôt le livre et que n'a pas reprise le film d'ailleurs où s'expriment toute la solidarité et la dignité des damnés de la Grande Dépression.
Michel Boujenah évoque son idole Philippe Noiret, qui était dans Père et Fils, son premier film en tant que réalisateur. Disparu en 2006, Philippe Noiret est toujours dans le cœur et l'esprit de Michel Boujenah.
Le comédien se souvient d'une anecdote de tournage avec Philippe Noiret. "Pendant le tournage il avait déjà un cancer et à un moment du film, les personnages se retrouvent dans un cimetière, ils marchent et Philippe Noiret tombe dans un trou", explique Michel Boujehnah : "Pour tourner cette scène on avait fait appel à un cascadeur, qui tombait dans le trou mais c'était Philippe qui en sortait. Sauf que Philippe est resté dans le trou, caché, pendant 5, 6 minutes, puis il sort, il nous regarde et nous dit : 'Je fais des repérages'".
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