C'est le 23 octobre 2025 que paraîtra le 41e album d'Astérix et Obélix. Didier Conrad et Fabcaro s'associent à nouveau pour cette nouvelle aventure. Le duo a signé le précédent volet, L'Iris blanc, qui s'est vendu à 2.200.000 exemplaires rien qu'en langue française !
Mais où nos deux Gaulois iront-il baffer les Romains dans ce nouveau tome ? Resteront-ils au village ou partiront-ils ? "Alors, je vais répondre sans trop répondre, explique Fabcaro à RTL. C'est un album de voyage, donc ils ne vont pas rester au village. Ils vont un petit peu bouger. Par contre, je ne peux pas encore vous dire où, mais oui, ils vont un petit peu voyager."
Pays chaud, pays froid ? Vrai ou faux pays ? Le scénariste et le dessinateur répondent en cœur : "Bien tenté ! C'est un album de voyage, ils vont donc un petit peu voyager".
Le titre est trouvé, confie Fabcaro à RTL. "Le titre vient en cours de route, en général. Ou parfois, il arrive qu'on ait un titre en cours de route, mais qui évolue, poursuit-il. C'est souvent un titre de travail, soit qui évolue, soit qui arrive en bon état à la fin du livre. Mais là, en l'occurrence, le titre s'imposait de lui-même."
Le scénariste et le dessinateur sont heureux de se retrouver dans la même aventure. Ils en disent un peu plus sur leur façon très singulière de travailler puisque l'un habite dans le sud de la France et l'autre au Texas aux États-Unis.
"Tout se passe très bien. On travaille ensemble comme on travaillait ensemble Jean-Yves Ferri et moi. Ça se passe beaucoup par l'Internet. En fait, Fabrice travaille d'abord dans son coin. Il travaille avec l'éditeur aussi pour que tout soit bien calé. Puis dès que l'histoire commence à prendre forme, il me donne les premiers éléments et je travaille le développement visuel au départ. Et à partir de là, ça se fait en échange perpétuel", révèle Didier Conrad à RTL.
"Moi je suis ravi de remettre le couvert avec Didier, avec l'éditeur, avec toute l'équipe, dit Fabcaro. Je suis ravi, d'autant que ce n'était pas prémédité. Moi j'étais là un petit peu en intérim. Donc c'est une bonne surprise de me faire revenir pour un deuxième. Je suis ravi de retrouver toute l'équipe et les personnages parce qu'on s'y attache vite. Alors moi, j'ai quasi bouclé. On n'a jamais bouclé jusqu'au bout avec un Astérix parce qu'on est constamment en train de faire des retouches. Mais pour moi, on va dire que quand même, le plus gros est terminé."
Pour concocter ce 41e album, l'un comme l'autre ont fait pour l'un une petite remise à niveau, pour l'autre de multiples recherches. Didier Conrad : "Adopter le trait d'Albert Uderzo (papa d'Astérix et Obélix côté dessins), ce n'est pas complètement naturel. À chaque album, en principe, je travaille un mois et je reprends. Je reprends un peu des albums d'Albert. Ma technique habituelle maintenant, c'est de prendre les tout premiers albums d'Albert et de reprendre des personnages comme Astérix, Obélix, et de les refaire dans un style moderne, c'est-à-dire quand le style d'Uderzo était complètement abouti. Ça me fait un bon exercice parce que ça me permet de prendre des attitudes typiques telles que les faisait Uderzo mais en même temps de bien peaufiner le style donc ça me permet de me remettre d'équerre en fait si vous voulez".
J'ai dû faire quelques petites recherches historiques
Fabcaro
Du côté du scénariste Fabcaro, ce 41e album de voyage a demandé quelques recherches : "Pour celui-ci, j'ai dû faire sans trop dévoiler, quelques petites recherches historiques. Dès lors qu'on va dans un autre lieu et qu'on veut essayer de jouer un petit peu avec l'histoire, avec les archétypes, avec les traditions, avec les cultures, on est obligé de se documenter un petit peu".
À l'occasion de ce 41e album, Didier Conrad et Fabcaro nous proposent une planche inédite, elle ne fait pas partie de l'album. "Il fallait faire une page pour annoncer le fait que c'est un album voyage. Et j'aimais bien l'idée que Astérix, quand il y a une mission à faire, il y va. Mais Obélix est un petit peu plus casanier. Il est attaché à son village, il est attaché à ses menhirs, à ses banquets, à ses sangliers. Donc, lui, il traîne un petit peu des pieds, toujours. Moi, je le ressens comme ça. C'est mon petit côté casanier, peut-être, que je projette dans Obélix. Mais j'ai l'impression que lui traîne un petit peu des pieds pour partir en voyage. Donc, c'était l'idée de poser un petit peu les deux visions."
Prochaines infos en mars 2025 avec la révélation du titre de cet album à paraître aux éditions Albert René le 23 octobre 2025.
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