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David Hockney au Centre Pompidou en 2017
Crédit : Eric DESSONS /JDD/SIPA
Le Centre Pompidou sera le centre du monde de l’art le 21 juin, car c’est le jour d'ouverture de la rétrospective David Hockney, un des plus important peintres vivants, et certainement le plus célèbre des peintres britanniques, qui s'apprête à fêter ses 80 ans le 9 juillet. Il est un artiste virtuose qui continue à innover en peinture, en dessin, en photo et même en film ! Les techniques et les thèmes des 160 œuvres exposées à Beaubourg sont tellement variés qu'on a du mal à croire que c'est le même artiste qui les a réalisés.
"Oui, ils sont tous de moi. Vous pouvez percevoir ma main tout le temps, la main c'est très important. Je crois qu'il faut de la joie dans les tableaux", confie David Hockney au micro de RTL. Il est le peintre de l’intime, mais dans la joie de vivre, à la différence de beaucoup. Certaines de ses toiles font aujourd'hui partie de notre imaginaire collectif, comme la série Californie, qui représente des jeunes garçons nus en train de plonger dans la piscine, de nager ou de bronzer au bord de l’eau sous un ciel bleu azur, sur fond de montagnes. Tout cela inspirant la zénitude absolue.
A Bigger Splash est un tableau légendaire, issue de la série Californie. On le connaît en cartes postales , en poster, en film, mais il prend une dimension particulière, à Beaubourg, parce qu'on le découvre au milieu des œuvres de jeunesse de l’artiste. En 1954, Hockney a 16 ans et peint des paysages de Bradford, son village natal au nord de l'Angleterre où le soleil ne brille pas souvent. On comprend alors le choc qu'a été pour lui la découverte du ciel et de la lumière de la Californie. D'abord à travers les magazines, ensuite lors de son voyage à Los Angeles en 1964.
Entre-temps David Hockney a eu sa période qu’on pourrait qualifier de semi-abstraite, puisque c’est à travers ces peintures gestuelles qu’il évoquait sa sexualité. La somptueuse série Loves painting est exposée à Beaubourg, évidemment. Notamment la plus célèbre de la série, intitulée Clearing teeth : espèce d’hallucination publicitaire pour le dentifrice Colgate. C'est iconique.
David Hockney a été influencé par de Willem de Kooning ou par Edward Hooper, par Fra Angelico ou par Rothko, par Dubuffet ou par Bacon, en tout cas par Matisse, et par Picasso. En dernier ressort, c’est Picasso, dit-il, qui lui a appris l'essentiel. "J'ai découvert Picasso quand j'avais 12/13 ans. Je me souviens de La femme qui pleure et j'ai pensé que c'était un tableau merveilleux. Picasso est un artiste unique. Il m'a tout d'abord montré qu'on peut travailler dans des styles différents pour suivre un style ", poursuit l'artiste.
Les séries les plus émouvantes de David Hockney restent les portraits de ses parents et amis ainsi que les autoportraits qu'il a réalisés tout au long de sa vie. En 1983, 1999 et 2003, il commençait toutes ses journées par peindre un autoportrait.
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