Les premières analyses pratiquées sur la bouteille suspecte avec laquelle un homme a été appréhendé par les douaniers, dans un train reliant Paris à Venise, ont permis d'écarter les principaux risques explosifs, chimiques et biologiques. La bouteille contenait en réalité de la drogue, a-t-on appris auprès du procureur, en fin de soirée jeudi.
"Le produit a réagi positivement aux tests du GHB", a déclaré à l'AFP le procureur de Besançon Alain Saffar. Le GHB est une drogue de synthèse surnommée la "drogue du violeur".
Un Égyptien de 33 ans a été contrôlé sur le territoire français mercredi, vers 23h45. Il transportait avec lui une bouteille dans un emballage d'aluminium et de plâtre, qui a attiré l'attention des douaniers. Les premières analyses ont
permis d'écarter "les risques explosifs majeurs, les risques chimiques
majeurs, et les risques biologiques majeurs", a souligné Isabelle
Epaillard-Patriat, directrice de cabinet du préfet du Doubs.
"Tous les grands risques sont éliminés", a résumé Isabelle Epaillard-Patriat : "L'Antrax, ou la ricine, mais aussi des maladies comme la peste, le choléra, et la tularémie ont été écartées".
Soulignant de son côté que le produit contenu dans la bouteille avait eu "des réactions positives à des tests aux substances explosives", le procureur de Besançon avait de son côté, peu auparavant, décidé d'ouvrir une enquête pour "transport de substances explosives". Le passager a été placé en garde à vue.
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