L'orage qui s'est abattu en début de semaine sur Montauban était très localisé. C'est le problème des météorologues : ils savent prévoir des orages, mais sur des zones assez larges, à l'échelle d'un demi-département. Connaître l'endroit précis, pour l'instant, ils ne savent pas faire. Cet appareil, mis au point par la société Atmos dans la Sarthe, est capable de mesurer avec précision les nuages (leur taille, leur altitude...). Il pourrait permettre de prévenir la population d'une pluie violente sur telle commune, voire même sur tel quartier.
Ce sont quatre tubes pointés vers le ciel qui mesurent les infrarouges envoyés par les nuages. Certains sont déjà utilisés au Japon pour mieux connaitre les typhons. La dernière version, encore plus précise, sera bientôt commercialisée.
Cet appareil va avoir une autre utilité : un grand travail a été entrepris par les météorologique pour répertorier de nouveaux nuages. Avec le changement climatique, apparaissent des nuages inconnus jusqu'alors, avec des formes différentes, qui peuvent contenir plus de gouttes de pluie.
L'an prochain, l'atlas international des nuages va être révisé. Les scientifiques pourraient ajouter à leur liste, au cumulus et autres nimbostratus, une nouvelle espèce : l'asperatus. Celui-ci a été repéré depuis quelques années par la Société des admirateurs de nuages. C'est une association de passionnés. Ils viennent de lancer un grand concours de photos d'asperatus et espèrent le faire reconnaître officiellement l'an prochain. Ce nuage impressionnant ressemble a d'énormes montagnes.
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