Seul sur Mars, Gravity, L'étoffe des Héros... Thomas Pesquet pourrait jouer dans un film hollywoodien tellement il est parfait. Il a le physique qu’il faut, et puis il est surdoué. Il parle sept langues, dont le russe (indispensable car le départ s'est fait depuis Baïkonour dans un Soyouz russe). Comme dans un film de Steven Spielberg, Thomas Pesquet a passé son enfance à jouer dans des vaisseaux en carton que lui fabriquait son père.
On ne va pas dérouler son CV, ça nous déprimerait, nous qui ne sommes que des humains. Il est ingénieur aéronautique, il a été pilote de ligne chez Air France, mais il est aussi parachutiste, plongeur sous-marin, ceinture noire de judo, saxophoniste. Et à seulement 38 ans il est "incroyablement modeste", de l'avis ceux que nous avons interrogés. Pas de risque que sa tête ne rentre plus dans le scaphandre.
En même temps, les astronautes ont toujours été un peu des surhommes. Mais avec Thomas Pesquet, on a en plus affaire à une star de la communication née. Depuis qu’il a été désigné pour sa mission en 2014, il a construit sa notoriété. Au point qu’on oublierait parfois qu’il n'est pas encore allé dans l’espace. Il a le sens de l’image. Quand il donne une interview ou quand il va à l’Élysée, il met sa combinaison bleue.
Si Thomas Pesquet a été sélectionné parmi 8.300 candidats, c’est aussi pour sa capacité à "vendre l’aventure spatiale européenne", avoue le spationaute français Jean-François Clervoy, qui faisait partie du jury. "C'est important parce que c'est très difficile de communiquer sur l'espace. Pour le grand public, l'espace est impalpable", explique celui-ci. "Il faut donc faire preuve d'une très grande pédagogie. Pour cela, il faut être un bon communicant, et Thomas Pesquet est très bon", poursuit Jean-François Clervoy.
On va s'arracher Thomas Pesquet dans les semaines qui viennent. Avant le décollage le 16 novembre, et après, car ça ce sera une première pour un Français. Il va communiquer pendant sa mission. Il va tweeter et nourrir sa page Facebook. Il devrait faire des directs en HD dans le journal de 20 Heures. Il va aussi filmer avec une caméra 4K pour alimenter un documentaire de cinéma qui racontera son aventure. Thomas Pesquet, vraiment, était taillé pour le cinéma.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.