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Ce que l'on sait sur le satellite européen ERS-2 qui doit retomber sur Terre ce mercredi

Un satellite lancé en 1995 doit retomber sur notre planète ce mercredi 21 février après une décroissance contrôlée de plus de 13 ans.

Le satellite ERS-2 de l'ESA

Crédit : ESA

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Benjamin Hue

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C'est l'épilogue d'un voyage de près de 30 ans. La fin d'un satellite pionnier dans l'observation de la Terre va se nouer dans les prochaines heures. L'European Remote-Sensing Satellite-2 doit revenir sur Terre ce mercredi 21 février et se consumer dans l'atmosphère. On ne sait pas où, ni quand il retombera sur la planète, mais l'opération promet d'être sans risque pour les Terriens, estime l'Agence spatiale internationale.

Lancé en 1995 à la suite d'ERS-1 pour étudier le changement climatique en analysant la température à la surface des océans et l'ozone dans l'atmosphère, ce satellite de télédétection a permis de "recueillir une grande quantité de données sur la diminution des glaces polaires, la modification des surfaces terrestres, l'élévation du niveau de la mer, le réchauffement des océans et la chimie atmosphérique", explique l'agence européenne.

Après 16 ans de bons et loyaux services, l'ESA a mis ERS-2 à la retraite en 2011. Le Centre européen des opérations spatiales de l'ESA a commencé à organiser son retour sur Terre. Son altitude a été abaissée de 300 kilomètres afin de s'assurer qu'une destruction accidentelle de l'engin en orbite ne disperse pas de débris dangereux pour les satellites actifs et la Station spatiale internationale. Puis l'appareil a été entièrement passivé pour entrer dans une phase de décroissance orbitale. 

Le retour sur Terre attendu à partir de mercredi après-midi

Après 13 ans de descente, sous l'effet de l'activité solaire, le satellite s'apprête désormais à effectuer une rentrée atmosphérique naturelle. D'après les dernières estimations de l'ESA, la rentrée dans les basses couches de l'atmosphère est prévue ce mercredi à 20h24 (heure de Paris) avec une marge d'incertitude de plus ou moins 9 heures. Cette marge, qui était encore d'environ 15 heures lundi et de plus ou moins 48 heures il y a une semaine, s'explique par le fait que l'engin tombe naturellement, par la seule force de gravité, et non pas de façon dirigée.

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Le satellite sera plus ou moins freiné en traversant les différentes couches de l'atmosphère, ce qui rend difficile de prévoir l'endroit précis où pourraient tomber ses débris. Mais il est quasiment acquis que l'essentiel des 2,3 tonnes de l'appareil se consumera en atteignant les couches basses de l'atmosphère, à environ 80 kilomètres d'altitude. L'ESA estime que le plus gros fragment de satellite susceptible de rejoindre le sol ferait une cinquantaine de kilos. Mais dans la mesure où l'immense majorité du globe est occupée par les océans, la probabilité de voir un de ces débris toucher un humain est seulement de un pour cent milliards, soit un risque éminemment plus faible que d'être frappé un jour par la foudre.

L'ESA rappelle qu'en moyenne, un objet de masse similaire à ERS-2 termine ses jours dans l'atmosphère une fois toutes les une ou deux semaines. En juillet 2023, le satellite européen Aeolus était redescendu sur Terre de manière contrôlée, depuis une orbite plus basse que celle de ERS-2. Des débris étaient retombés dans l'océan Atlantique.

Soucieuse de lutter contre l'accumulation des déchets en orbite, l'ESA a lancé en 2023 une charte "zéro débris" visant à interdire la génération de nouveaux débris spatiaux pour les missions spatiales conçues à partir de 2030. "Plus de 100 organisations, dont Airbus, Thales Alenia Space, Safran, ont annoncé leur intention de signer la charte", a indiqué la semaine dernière l'agence. Selon l'ESA, il y a en orbite environ un million de débris de satellites ou de fusées de plus d'un centimètre, suffisamment gros pour "désactiver un engin spatial" en cas de choc.

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