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Rennes : la prison bloquée par une "centaine" de surveillants

Le centre pénitentiaire de Rennes-Vezin était bloqué par une centaine de surveillants de prison qui réclament de meilleures conditions de sécurité.

Des surveillants pénitentiaires bloquent la prison de Rennes-Vezin, le 14 janvier 2014.
Crédit : DAMIEN MEYER / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Une "centaine" de surveillants de prison du grand Ouest bloquaient l'accès au centre pénitentiaire de Rennes-Vezin, ce mardi 14 janvier. Ils participaient à un mouvement national tournant pour réclamer de meilleures conditions de sécurité dans les prisons.

"Depuis 06H00 on bloque tout. On n'a laissé passer qu'un médecin, une infirmière et un cuisinier", a déclaré à l'AFP Emmanuel Baudin, secrétaire interrégional FO, au nom de l'intersyndicale FO-SPS-CFTC. Selon lui, "une centaine" de surveillants de Bretagne, des Pays de la Loire et de Basse-Normandie participaient, "sur leur temps de repos", à cette action symbolique, dans l'attente d'être délogés par les gendarmes mobiles.

Multiplication des agressions en prison


Les trois syndicats réclament des "états généraux de la prison" et une réforme de la loi pénitentiaire de 2009 qui, en assouplissant les conditions de détention, a selon eux "donné les pouvoir aux détenus dans les prisons". "On a cru acheter la paix sociale dans les prisons mais c'est un échec, comme en témoigne la multiplication des agressions de personnels", a déclaré Emmanuel Baudin.

Lundi encore, un détenu a pris en otage durant environ six heures une psychologue à la prison de Toul (Meurthe-et-Moselle) et, dans l'Ouest, plusieurs incidents graves se sont produits depuis un mois à la centrale d'Alençon/Condé-sur-Sarthe, a-t-il rappelé.

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Les syndicats FO-SPS-CFTC réclament notamment le rétablissement des fouilles à corps systématiques des détenus et davantage de moyens humains via des "recrutements massifs". "On ne gère plus l'intérieur des établissements, ce sont les détenus qui mènent la danse. Et la loi Taubira ne fait qu'accentuer le phénomène initié par la loi pénitentiaire de 2009", souligne le syndicaliste. "Les surveillants de prison ont une espérance de vie de 62 ans, la plus basse de la fonction publique, et le taux de divorces le plus élevé. Il faut voir où se situe réellement le problème", a-t-il ajouté.

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