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Vidéosurveillance à Grenoble : des maires UMP prêts à racheter les caméras

Des maires UMP se disent prêts à racheter les caméras de vidéosurveillance de Grenoble, que le nouveau maire EELV a dit vouloir revendre au maire de Nice Christian Estrosi.

Eric Piolle, ici à Grenoble le 4 avril 2014, avait proposé de revendre les caméras de vidéosurveillance de sa ville à Christian Estrosi (Archives)
AFP
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Des élus UMP ont réagi à la proposition caustique d'Eric Piolle, le nouveau maire EELV de Grenoble. "J'ai vu qu'Éric Piolle voulait vendre ses caméras à Nice, mais il y a des villes à côté de Grenoble qui peuvent être intéressées", a indiqué par exemple à l'AFP Michel Savin, sénateur et maire (UMP) de Domène (Isère), confirmant des déclarations au Dauphiné Libéré. "Économiquement, ça peut être intéressant", a-t-il ajouté. 

Le nouveau maire (UMP) de Voiron, Julien Polat, s'est aussi dit "partisan" d'un achat des caméras grenobloises. "J'ai demandé à mes services de prendre attache avec la ville de Grenoble pour voir si c'était sérieux", a-t-il affirmé, en indiquant qu'il devait s'assurer de la "compatibilité" avec les caméras voironnaises. Idem à Meylan, dans l'agglomération de Grenoble. "Nous ferons peut-être une bonne affaire", a lancé la maire (UMP) Marie-Christine Tardy en conseil municipal, citée par Le Dauphiné Libéré.

Une "boutade", explique le maire

Au cours de sa campagne électorale, Eric Piolle avait promis que les moyens affectés à la vidéosurveillance seraient "réorientés afin d'assurer une présence humaine dans les quartiers pour prévenir la délinquance". Interrogé le 31 mars par France 3 Alpes sur sa volonté de démonter les caméras installées à Grenoble, il avait répondu : "On va essayer de les revendre à Christian Estrosi, il veut en mettre plein sa ville".

"C'était une boutade, c'est tout", a-t-il expliqué ce jeudi 10 avril. "On n'y croit pas à la vidéosurveillance mais on ne va pas se précipiter. On va arrêter le déploiement et on va discuter avec tout le monde pour construire une politique de tranquillité publique", a-t-il ajouté. "Ce n'est pas en partant d'une position dogmatique et unilatérale qu'on arrivera à faire quelque chose", a expliqué Eric Piolle.

Refus d'armer la police municipale

L'élu écologiste a indiqué qu' "un tiers" des 52 caméras actuellement en place était en panne, "ce qui montre bien leur efficacité". Il a en outre précisé que la nouvelle municipalité n'était pas opposée aux caméras dans les transports en commun ni à celles destinées à protéger les bâtiments publics.
En revanche, "on n'armera pas la police municipale", contrairement à ce qu'avait décidé la municipalité socialiste sortante, a-t-il ajouté. Les armes avaient pourtant déjà été achetées pour "la somme monstrueuse" de 200.000 euros, a précisé Eric Piolle.

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