Ségolène Royal n'en démord pas sur Cuba. Largement houspillée par la quasi totalité de la classe politique française pour ses éloges sans nuances de Fidel Castro, la ministre de l'Environnement a défendu, mercredi 7 décembre, à l'Assemblée nationale, ses propos.
Interpellée par la droite dans l'hémicycle, la numéro trois du gouvernement a d'abord déploré la "violence" de cette polémique qui, selon elle, a "blessé" les Cubains. Rappelant d'abord que "c'est aux historiens de faire le bilan de cette histoire avec les ombres et les lumières", Ségolène Royal a poursuivi en soulignant que Cuba "reçoit quatre millions de visiteurs et de touristes par an". Puis a ajouté : "Vous n'allez pas dire que quatre millions de personnes se rendent dans une dictature, ce n'est pas vrai".
La ministre a ensuite contre-attaqué en prenant pour exemple le souverain pontife : "Il faudra m'expliquer pourquoi vous n'agressez pas de la même façon le Pape, qui s'est rendu deux fois à Cuba, et qui a rencontré personnellement Fidel Castro. Ses deux prédécesseurs se sont également rendus à Cuba".
Samedi 3 décembre, en déplacement à Santiago de Cuba pour les funérailles du "Lider Maximo" décédé le 25 novembre à 90 ans, Ségolène Royal avait déclaré : "Écoutez, il y a beaucoup de désinformation. Ce que j'observe, c'est que jamais les relations diplomatiques n'ont été coupées avec Cuba. (...) Ici, quand on demande des listes de prisonniers politiques, on n'en a pas".
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