VIDÉO - Cambadélis à la tête du PS : "Une question d'équilibre des forces"

Pourquoi Jean-Christophe Cambadélis est en pôle position pour prendre la succession d'Harlem Désir à la tête du Parti socialiste ? "Comme toujours à Solférino, c'est une question d'équilibre des forces, de gravité. Il s'agit d'être au centre des courants", indique Yaël Goosz, journaliste au service politique de RTL. 

"Ce sont les mêmes qui avaient installé l'ancien leader de SOS racisme qui mettent Jean-Christophe Cambadélis à sa place", poursuit le journaliste en citant Stéphane Le Foll, Vincent Peillon, Pierre Moscovici et Manuel Valls. Un dossier que François Hollande suit de près, lui qui ne veut plus d'Harlem Désir depuis l'affaire Leonarda. "Ce parti ne travaille plus, il faut le changer", dit le Président à ses proches.

La barre "un peu plus à gauche", en attendant 2015

Si la tête du Parti socialiste aurait "logiquement dû revenir à Guillaume Bachelay, numéro 2 du parti et fabiusien", Cambadélis a beaucoup d'arguments à faire valoir. "Il est l'éternel candidat, est dans les murs depuis 1986, connaît tout le monde par cœur, de Jospin à DSK en passant par Martine Aubry", résume le journaliste. 

"Choisir Cambadélis, c'est aussi adresser un signal aux socialistes en leur montrant que le Président est sensible à leur volonté de mettre la barre un peu plus à gauche", note-t-il. "Mais attention, le vote de mardi n'est pas définitif. Un congrès à l'automne 2015 pourrait rebattre les cartes", conclut Yaël Goosz.

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