Le Premier ministre Manuel Valls a qualifié ce mardi l'adoption de son programme de stabilité par l'Assemblée de "moment décisif pour le redressement du pays et pour la crédibilité de sa parole".
"Il s'agit d'un moment décisif pour le redressement du pays et pour la crédibilité de sa parole", a déclaré dans la soirée Manuel Valls devant le Sénat, après le vote de son programme à l'Assemblée par 265 voix pour, 232 contre et 67 abstentions, de nombreuses voix socialistes n'ayant pas répondu à l'appel.
"Ce plan d'économie est calibré, il est juste et il est nourri de nos échanges avec les parlementaires", a poursuivi le Premier ministre tout en soulignant que "le rôle du Parlement est essentiel, il est un des acteurs du redressement".
"Le premier objectif du pacte, a-t-il aussi dit, c'est d'agir pour la compétitivité de nos entreprises". "Et c'est à vous parlementaires qu'il appartient d'évaluer si les aides aux entreprises remplissent bien l'objectif de l'emploi", a-t-il prévenu.
La déclaration de Manuel Valls au Sénat sur le programme de stabilité a été suivie d'un débat, mais sans vote, contrairement à l'Assemblée nationale. Le gouvernement ne dispose pas de majorité stable à la Haute Assemblée.
"Il s'agit du plus violent plan d'austérité imposé à la France", a dénoncé Pierre Laurent (CRC, Communiste, républicain et citoyen), "et nous ne le voterions pas parce qu'il n'est ni efficace, ni juste". "Nous ne pouvons accepter ce plan. A quand les réformes structurelles", a interrogé Jean Arthuis (UDI-UC). "Il faut remettre la France d'aplomb, elle ne peut se résigner à devenir l'homme malade de l'Europe", a-t-il dit après avoir demandé à Manuel Valls de "veiller à ce qu'il y ait plus qu'une esquisse de la convergence européenne".
Pour Marie-Hélène des Egaulx (UMP, "il faudrait diminuer les dépenses publiques non plus de 50, mais de 85 milliards d'euros". "Ce plan d'économies ressemble à un plan de colmatage, alors qu'il faudrait un plan d'économies structurelles", a-t-elle critiqué.
"La France a besoin de réformes, nous sommes prêts à vous suivre, mais sans les politiques industrielles du passé", a souligné Jean-Vincent Placé (écologiste). "Ces mesures encouragent l'innovation et réduisent le coût du travail et la fiscalité des entreprises", a affirmé de son côté François Marc (PS), en appelant le Sénat à apporter leur soutien au programme de stabilité.
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