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Des habitants de Simféropol, en Crimée, font la queule pour prendre un bulletin de vote, le 16 mars.
Crédit : VIKTOR DRACHEV/AFP
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Les Occidentaux ont condamné avec force le référendum "illégal" en Crimée ce dimanche 16 mars, qui rattache cette république ukrainienne à la Russie. L'Union européenne devrait décider de sanctionner des responsables russes, sans toutefois frapper à la tête de l’État afin de laisser la porte ouverte au dialogue avec Moscou.
Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se retrouvent ce lundi à 09H30 à Bruxelles pour leur réunion mensuelle. Ils doivent évoquer la situation en en Ukraine, mais sans attendre, Bruxelles comme Washington ont réaffirmé ce dimanche qu'ils jugeaient "illégal et illégitime" ce référendum. Ce vote est "contraire à la Constitution ukrainienne et aux lois internationales", selon les présidents du Conseil européen et de la Commission, Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso.
La Maison Blanche a de son côté "rejeté" le référendum et prévenu que la Russie allait payer "un coût croissant" pour ses actes "dangereux et déstabilisants".
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a qualifié d'"illégal" le référendum
et appelé Moscou à "éviter une escalade inutile et dangereuse en
Ukraine". Le ministre des Affaires étrangères a appelé Moscou à
"reconnaître et respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de
l'Ukraine".
Le ministre britannique des Affaires étrangère William Hague a qualifié le scrutin de "farce" et appelé l'UE à "envoyer un signal fort à la Russie et lui dire que ce défi à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine aura des conséquences économiques et politiques".
A Bruxelles, les ambassadeurs des 28 se sont réunis ce dimanche soir pour finaliser des sanctions "ciblées" visant des responsables russes ou ukrainiens pro-russes sous la forme de restrictions de visas et de gels d'avoirs. Aucune information officielle ne sera dévoilée avant la réunion de lundi sur la liste des personnes visées, qui pourrait comprendre de "25 à 30 noms", selon une source européenne. Elle "devrait être limitée mais politiquement significative pour envoyer un message clair" à Moscou, a précisé une autre source. "Il y aura des parlementaires, des membres des instances de sécurité, un haut responsable du ministère de la Défense...", selon elle. Des responsables pro-russes de Crimée devraient être également concernés.
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