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Affaire Sarkozy : Taubira ne se sent pas "lâchée" par Ayrault

La ministre de la Justice, dans le viseur de la droite qui demande sa démission, ne ressent pas de "lâchage" de la part de Jean-Marc Ayrault, qui a contredit sa version des faits sur les écoutes de Nicolas Sarkozy.

Christiane Taubira et Jean-Marc Ayrault, le 10 janvier 2014.
Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Aucune information mentionnant des écoutes téléphoniques de Nicolas Sarkozy n'a été transmise avant fin février à la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG), qui centralise les remontées des parquets et en relaie une partie à la ministre, a assuré jeudi la garde des Sceaux dans un entretien publié sur le site du journal Le Monde. Pour en apporter la preuve, Christiane Taubira a lu aux journalistes du Monde ce qu'elle présente comme un passage d'une note transmise par la Directrice des affaires criminelles et des grâces Marie-Suzanne Le Quéau.

"Je vous confirme qu'aucune information n'a été portée à la connaissance de la DACG sur le placement sous interception téléphonique de Nicolas Sarkozy ou son conseil (Me Thierry Herzog), antérieurement à l'information transmise fin février concernant l'ordonnance de soit-communiqué au parquet et qui a donné lieu à l'ouverture de l'information Sarkozy-Herzog", précise ce passage. Le parquet financier a ouvert le 26 février une information judiciaire pour violation du secret de l'instruction et trafic d'influence, sur la base de ces écoutes.

"Je n'ai aucun sentiment de lâchage"

Christiane Taubira est soumise à un feu roulant de critiques de l'opposition sur sa gestion de l'affaire des écoutes de l'ancien président. Elle avait assuré sur TF1, dans un premier temps, avoir eu connaissance de ces écoutes lorsque Le Monde en a fait état, le 7 mars, avant que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault ne la contredise, affirmant qu'elle était au courant depuis le 26 février.

"Nous n'en serions pas là si nous avions calé quelque chose" avec le Premier ministre, a-t-elle reconnu, en réponse à une question sur l'existence éventuelle d'une stratégie de communication commune à l'ensemble du gouvernement sur ce dossier. Elle a néanmoins défendu son approche, et celle du gouvernement, qui consiste à "(répondre) aux questions" quand "certains récitent des éléments de langage". "Le Premier ministre ne me dément pas", a-t-elle soutenu. "Il dément ce que hurle la droite. Je n'ai aucun sentiment de lâchage."

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