Rumeur Hollande-Gayet : Cambadélis refuse le parallèle avec Sarkozy

Le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis estime qu'on ne peut pas établir de comparaison entre François Hollande et Nicolas Sarkozy, dans le domaine de la vie privée.

Jean-Christophe Cambadélis le 18 septembre 2013.

Crédit : THOMAS SAMSON / AFP

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Sur la question de la vie privée, relancée par la rumeur de liaison du chef de l’État avec l'actrice Julie Gayet, François Hollande et Nicolas Sarkozy, "ce n'est pas la même chose" pour le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis. Il a refusé ce lundi 13 janvier d'établir un parallèle entre l'actuel président de la République et son prédécesseur. "Nicolas Sarkozy avait été au devant des journalistes, cet enfant sur les épaules, l'enfant de sa compagne (Carla Bruni, NDLR). Il en faisait un élément médiatique. Je n'ai pas cru voir que le président de la République (actuel) fasse un élément médiatique de sa vie privée", a-t-il déclaré sur i>TELE.

Aux yeux du député de Paris, les Français "estiment que cette histoire est dérisoire au regard de ce qu'ils vivent et qu'il est nécessaire, plutôt, de régler leurs problèmes que de régler des problèmes de couple". "On voit bien que l'on cherche tous les éléments possibles pour pouvoir bousculer le président de la République", a-t-il estimé.

Une situation que le président Hollande doit clarifier

"M. Copé ne perd jamais une occasion d'être petit", a rétorqué le secrétaire national du PS à l'Europe et à l'International au patron de l'UMP qui a jugé dimanche cet épisode "désastreux pour l'image de la fonction présidentielle". "On pourrait lui répondre que M. Schröder s'est marié quatre fois, dont deux fois quand il était ministre, et ça n'a pas empêché l'Allemagne, dont il nous rebat les oreilles, d'être dans la situation qu'elle connaît aujourd'hui", a observé Jean-Christophe Cambadélis.

François Hollande a "déploré profondément les atteintes au respect de la vie privée" après la Une du magazine Closer vendredi faisant état d'une liaison avec l'actrice Julie Gayet. Valérie Trierweiler, compagne du chef de l’État, a été hospitalisée le même jour.

De son côté, Thierry Mandon, porte-parole du groupe PS à l'Assemblée nationale, a estimé ce lundi sur RFI que le président de la République "est un homme qui peut avoir des coups de cœur, des difficultés de couple", mais qu'"on se serait passés de ça. C'était un très bon début d'année, le président s'est mis sur les rails qui conviennent, il assume pleinement ce qui est son orientation depuis le départ".

Et Thierry Mandon d'ajouter : "Il faut vraiment qu'il déblaye très vite sa situation personnelle pour qu'on puisse aborder sérieusement ces questions". "Il doit le faire une fois, fort, définitivement et qu'on n'en parle plus".

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