Résultats municipales 2014 : Limoges, Quimper, Toulouse... ces villes de gauche qui ont basculé à droite

Les élections municipales 2014 sont un échec pour la majorité au pouvoir. De nombreuses villes ancrées à gauche basculent à droite.

Des bulletins de vote sortis d'une urne, lors des élections municipales de mars 2014.

Crédit : PASCAL PAVANI / AFP

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Bastions socialistes qui virent à droite, grandes villes gagnées par l’UMP ou par le FN : la gauche subit de nombreuses défaites électorales ce dimanche 30 mars.

Selon Manuel Valls, 155 communes de plus de 9 000 habitants, précédemment à gauche, ont basculé à droite ou à l’extrême-droite lors des élections municipales 2014.

Bastions de gauche : à droite toute

Limoges

De nombreuses villes, historiquement à gauche, ont viré à droite ce dimanche. Limoges est l'un des exemples les plus frappants. Aux mains de la gauche depuis 1912, la ville a basculé à droite au second tour avec l'élection du candidat UMP Emile-Roger Lombertie (45,07%) devant le député-maire sortant PS Alain Rodet (43,81%).

Toulouse

À Toulouse, le maire socialiste sortant n'a pas réussi à s'imposer face à son concurrent UMP. Jean-Luc Moudenc (UMP) a été élu à la tête de la ville avec 52,06% des suffrages.

Tourcoing et Roubaix

Dans le nord de la France, la ville de Tourcoing, socialiste depuis 1989, a basculé à droite. Le candidat UMP Gérald Darmanin a remporté le scrutin au second tour avec 45,61% des voix, face au maire sortant Michel-François Delannoy (PS ; 43,42%). Les citoyens de la ville voisine de Roubaix ont également élu un maire UMP, alors que la commune n'avait été dirigée que par la gauche ou le centre-droit depuis 1942.

Quimper

Quimper (Finistère) est aussi passée à droite avec l'élection de Ludovic Jolivet (UMP) qui a remporté 56,65% des suffrages devant le maire sortant socialiste.

Reims

La ville de Reims, gagnée par le PS en 2008, a également viré à droite. Le candidat UMP Arnaud Robinet (46,19%) l'a emporté au second tour, au cours d'une triangulaire avec le PS et le FN.

Un "avertissement sévère" estime Ségolène Royal

L'ancienne candidate PS aux élections présidentielles, Ségolène Royal, a qualifié "d'avertissement sévère" les résultats du second tour de ce scrutin. "Il faut un changement de rythme, il faut que les résultats soient au rendez-vous", a estimé la présidente PS de la région Poitou-Charentes sur France 2.

De son côté, Jean-François Copé s'est félicité des résultats de ces élections municipales. "Le premier parti de France, c'est l'UMP", a réagi le président de l'UMP. Selon lui, le président François Hollande doit "absolument changer de politique", a déclaré M. Copé sur TF1.

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