Le PS y croyait mais ne pourra que reconnaître son échec. Le premier tour des élections municipales 2014 a été marqué par les difficultés de la gauche, en recul de cinq points par rapport à 2008. Si tout n'est pas perdu pour le second tour, la majorité au pouvoir a pris une véritable gifle.
En évitant la nationalisation du scrutin, le PS espérait sauver ses candidats mais les exemples de désaveu sont légion. A Marseille, Patrick Mennucci n'est que troisième derrière l'UMP et le FN. François Rebsamen doit passer par un deuxième tour à Dijon. Idem pour le maire de Limoges, jamais mis en ballotage depuis 1995. A Toulouse, Pierre Cohen est menacé.
Plutôt que de s'apitoyer sur ce premier tour manqué, le Parti socialiste compte désormais sur une remobilisation au second tour ainsi que sur les triangulaires pour conserver certaines villes au forceps. Du côté de l’Élysée, François Hollande est, paraît-il, resté impassible face à l'avalanche de mauvais résultats. Au gouvernement désormais de sonner la révolte.
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