Louis Aliot (FN) arrive en tête au premier tour des élections municipales à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. Le candidat FN obtient 34,20% des suffrages et se place devant le maire UMP sortant Jean-Marc Pujol qui récolte 30,57% des voix.
Derrière ces deux candidats, on retrouve Jacques Cresta (PS-PCF; 11,92%) et une liste divers qui obtiendrait 9,9% et ne pourrait donc pas se maintenir. En 2008, l'abstention au premier tour était de 44.88% des inscrits à Perpignan.
L'issue du scrutin dépendra beaucoup de la décision du député PS Jacques Cresta de maintenir ou non sa liste et d'éventuelles consignes de vote ou fusions de liste de la part de la candidate sans étiquette Clotilde Ripoull (9,65%) ou de l'écologiste Jean Codognès (5,70%).
C'est la première fois depuis 1959 que le nom "Alduy" ne figure pas en tête de liste à Perpignan. Le dernier de la dynastie, Jean-Paul Alduy (UMP), qui avait pris la mairie en 1993 à la suite de son père Paul, s'est retiré de la vie politique en 2009. Il avait confié les rênes à son premier adjoint, Jean-Marc Pujol.
Perpignan, ville de 120.000 habitants est la plus grosse cible du Front National lors de ces municipales. Louis Aliot, vice-président du parti, perdant aux élections municipales de 2008, s'était hissé au second tour des cantonales en 2011 et des législatives en 2012. Marine Le Pen, elle, avait récolté 22% des suffrages perpignanais lors de la dernière présidentielle.
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