Emmanuel Macron a d'abord ironisé, depuis l'Inde où il était en début de semaine : "Seuls quelques commentateurs fatigués voudraient qu'il y ait un terme à ce mouvement". Et il a même prévenu : "Ça ne s'arrêtera pas aux 100 jours. Ça ne s'arrêtera ni demain, ni dans trois mois".
Le chef de l'État a encore affirmé, mercredi 14 mars en Touraine où il était ensuite en déplacement pour deux jours, ne pas avoir "senti de colère" chez les Français, concédant simplement qu'il fallait que l'exécutif "explique les réformes".
Confidence en demi-teinte de l'un de ses principaux ministres à ce sujet : "On avance, tout fonctionne, on fait ce pour quoi on a été élu, et on ferait une erreur majeure de ne pas continuer. Le redressement économique, c'était le cœur de la promesse électorale d'Emmanuel Macron".
Et de poursuivre : "C'est la première partie du quinquennat, notre campagne d'Italie. Mais ce ne sera pas pendant cinq ans la chevauchée fantastique. Cela se retournera avec une violence inouïe. À un moment donné, on va se prendre des portes d'acier. Resurgiront la question de l'islam, le problème des flux migratoires, le risque d'explosion de l'Europe, etc. Et alors il faudra réinventer autre chose. Ce sera la deuxième partie du quinquennat".
Un ministre sûr de son fait, mais qui ne se risque pas pour autant à dire quand, selon lui, les "portes d'acier" se refermeront.
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