Plus de violences gratuites, mais moins de vols avec violence. C'est le bilan que dresse Le Figaro jeudi 13 août, qui s'appuie sur les chiffres de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Des statistiques à manier avec prudence, selon la préfecture de police de Paris, qui sont "le reflet d'une nouvelle façon de compter liée à la mise en place de nouveaux outils informatiques au sein du ministère de l'Intérieur", précise le quotidien. Le journal n'a cependant pas obtenu davantage d'informations quant à ces nouvelles méthodes de comptabilisation.
Selon ces chiffres, les violences physiques non crapuleuses, dites "gratuites", ont augmenté de 13% entre juillet 2014 et juillet 2015, passant de 11 857 à 13 629 agressions par an. Également en hausse, les violences à l'égard des dépositaires de l'autorité publique (policiers, gendarmes, agents de la SNCF, magistrats), qui ont augmenté de 8% entre 2014 et 2015. En moyenne, ce sont ainsi près de 100 agressions physiques par jour qui ont eu lieu dans la capitale entre juillet 2014 et juillet 2015.
Mais le tableau des violences dans la capitale n'est pas qu'une longue suite de mauvaises nouvelles : les cambriolages d'habitations principales ont reculé de 6% depuis juillet 2014. Autre bonne surprise, les agressions physiques crapuleuses, c'est-à-dire celles commises dans le but de voler, ont été réduites de 15 % en un an.
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