Ces candidats n'ont pas besoin de faire campagne pour être élu. Dans six communes de la Meuse détruites pendant la Première Guerre mondiale, l'élection ne se joue pas dans les urnes. Le maire est "nommé" par le préfet. Une exception qui remonte à l'année 1919, lorsque ces villages ont payé un lourd tribut à l'affrontement franco-allemand.
Cette année encore, Isabelle Dulac va s'occuper particulièrement des villages martyrs de Verdun. "Cette année, six d'entre eux n'ont pas d'électeurs. Dans ces conditions, le préfet désigne une commission par commune, composée de trois membres, dont l'un est désigné par mes soins comme président", explique-t-elle.
Pour la mémoire, Jean-Pierre Laparra est l'un de ces maires. Premier magistrat de Fleury-Devant-Douaumont depuis 2008, il bénéficie d'un budget communal "d'environ 22.000 euros", d'un "registre d'état civil" qu'il "gère ne serait-ce que pour les bulletins qu'on [lui] demande". "Nous sommes maires à part entière. Lorsque je reçois, je mets mon écharpe tricolore", argue-t-il.
Pour devenir l'édile d'une de ces communes en ruine, les candidats ne sont pas obligés d'être forcément du coin. L'important est l'intérêt porté par le postulant au village. Il faut également faire acte de candidature. "Il faut reposer sa candidature, précise Jean-Pierre Laparra. Je vais faire mon courrier, comme tous les postulants à une mairie".
Les nominations se feront par arrêté préfectoral après le deuxième tour des élections.
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