La ville : capitale des Pyrénées-Orientales, la ville catalane fait le pont entre la péninsule ibérique et la France. Avec près de 120.000 habitants, elle est la 30e commune de l'Hexagone. La ville abrite une zone de sécurité prioritaire dans son cœur historique, frappée en 2005 par de violents affrontements entre les communautés maghrébine et gitane.
Les enjeux : Perpignan pourrait devenir le 30 mars prochain la première ville FN de France. , qui frôle les 16% dans le département, l'insécurité et l'insalubrité du climat, la ville catalane déroule un terrain favorable au parti frontiste. Marine Le Pen en a d'ailleurs fait un objectif prioritaire.
Le rejet du travailleur étranger, notamment espagnol, y est répandu. Le vote des importantes communautés pieds-noirs et harkis passe pour toujours peser lourd. Trois des principaux prétendants (Aliot, Pujol et Cresta) en sont d'ailleurs issus. Louis Aliot, qui conduit la liste du FN, fait figure de challenger numéro 1 au maire sortant UMP Jean-Marc Pujol, qui a hérité de la mairie en 2009 des mains de Jean-Paul Alduy, tout juste réélu après l'invalidation de sa réélection en 2008 à cause de la .
Face à eux, se dresse le candidat du PS Jacques Cresta, un temps exclu du parti pour son soutien à l'ancien homme fort du Languedoc-Roussillon, Georges Frêche. Le député devra composer avec la liste EELV pilotée par Jean Codognès, qui jouit d'une forte notoriété locale. Entre un maire UMP sortant dont ce sera le baptême électoral, une gauche divisée et un FN crédité de 30% des intentions de vote au premier tour, la perspective d'une triangulaire fait peu de doute et l'abstention pourrait peser lourd.
Les candidats :
Les sondages : une enquête, réalisée par TNS Sofres et Sopra Groupe pour Le Nouvel Obs et RTL, révèle que le Front national recueillerait 28% des intentions de vote au premier tour des municipales à Perpignan.
La liste menée par Louis Aliot, le compagnon de Marine Le Pen, se place juste derrière la liste UMP-UDI conduite par le maire UMP sortant Jean-Marc Pujol, qui totaliserait 36% des intentions de vote, et devant la liste PS-PC-PRG de Jacques Cresta (18%).
Au second tour, Jean-Marc Pujol serait réélu à la faveur d'une triangulaire UMP-PS-FN.
Le maire sortant est crédité de 42% des intentions de vote, devant la
liste de gauche de Jacques Cresta (33%) et celle du Front national
(25%).
La précédente élection : après l'invalidation du scrutin de 2008, l'élection de 2009 avait vu Jean-Paul Alduy l'emporter avec 53.55% des voix devant Jacqueline Amiel-Donat (33.09%) et Jean Codognès (Divers gauche) (13.38%).
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