Marion Maréchal-Le Pen traitée de "salope" : un assistant parlementaire PS condamné
Jean Bourdeau, assistant parlementaire d'un sénateur PS, devra verser 1.000 euros de dommages et intérêts à Marion Maréchal-Le Pen, qu'il avait traitée sur Twitter de "conne" et de "salope".
Sur son compte Twitter, il avait qualifié Marion Maréchal-Le Pen de "conne" et de "salope". Jean Bourdeau, assistant parlementaire d'un sénateur PS, a été condamné ce vendredi 28 novembre à verser 1.000 euros de dommages et intérêts à la députée FN.
La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris l'a également condamné à 800 euros d'amende avec sursis et à 1.000 euros pour les frais de justice.
Jean Bourdeau, alors assistant de Jean-Pierre Michel, ex-sénateur socialiste de Haute-Saône, avait réagi sur Twitter dans le cadre d'une élection cantonale partielle remportée par le Front national à Brignoles (Var) en octobre 2013.
Un tweet en réaction à des "débordements"
L'assistant parlementaire de 26 ans avait expliqué avoir twitté en réaction aux "débordements qui ont eu lieu" à l'issue de
ce scrutin, reprochant à Marion Maréchal-Le Pen sa passivité devant des
militants FN criant "On est chez nous!" devant "des immigrés de
première et deuxième génération rassemblés devant la salle des fêtes" de
la ville.
Au printemps, l'humoriste Nicolas Bedos avait été poursuivi devant le même tribunal, après avoir qualifié Marine Le Pen de "salope fascisante" dans une chronique parue en 2012 dans l'hebdomadaire Marianne. La présidente du FN n'avait poursuivi pour injure que le premier de ces deux termes.
Le tribunal avait relaxé l'humoriste, estimant qu'il était "parfaitement clair pour tout lecteur que la chronique en cause se situe dans un registre aux accents délibérément provocateurs et outranciers, revendiqué comme tel".
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