Depuis le 16 mai, les chauffeurs routiers ont multiplié les initiatives sur les routes de France pour protester contre la loi Travail. Ils craignent que les accords d'entreprise prennent le dessus sur les accords de branche et donc que leurs heures supplémentaires soient moins bonifiées (de 25% à 10%). Au micro de RTL, Alain Vidalies, le secrétaire d'État aux Transports, a confirmé ce qui a été annoncé le 21 mai par le gouvernement : "Le régime spécial dont ils bénéficiaient depuis 1983 ne serait pas impacté par la mise en oeuvre de la nouvelle loi."
Malgré cette tentative d'apaisement du gouvernement, la CGT et FO appellent les chauffeurs à maintenir les actions de blocage des dépôts d'essence. De nombreuses stations sont à sec notamment dans le nord-est de la France. Quatre raffineries sont à l'arrêt. "Je suis très surpris d'entendre ce message. Je veux rappeler que c'est une grève qui est menée par des syndicats minoritaires. Deuxièmement, la revendication portait quasi exclusivement sur les heures supplémentaires. S'il n'y avait pas de reprise du travail, ça dénaturerait la réalité de ce mouvement. Ça voudrait dire que ce n'était pas cette question là qui était majeure pour eux."
Concernant la situation des dépôts d'essence, le secrétaire d'État s'est montré rassurant. "Il y a 12.000 stations d'essence en France, il y en à peine 1.500 qui sont impactées, ça fait moins de 20%. Dans les agglomérations les plus impactées, il y a encore 60% des stations qui fonctionnent. Nous faisons aussi le travail pour qu'un certain nombre de stock soit libéré. Il y a aussi les stocks stratégiques auxquels nous n'avons pas touché pour l'instant. et qui permettent à la France d'avoir plusieurs semaines de consommation devant elle. Il n'y a pas de risque de pénurie pour la semaine prochaine."
Autre dossier brûlant qui se trouve sur le bureau d'Alain Vidalies : le crash de l'avion de la compagnie EgyptAir reliant Paris au Caire. 66 personnes ont trouvé la mort jeudi 19 mai, dont 15 Français. Le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses a confirmé que de la fumée se trouvait à bord de l'appareil peu avant sa disparition. "L'ensemble des données examinées par le BEA ne permet pas de donner un scénario précis (...) et d'arbitrer entre les deux hypothèses : un accident ou un attentat."
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