L'histoire était racontée par Le Parisien il y a quelques jours. À Garges-lès-Gonesses, dans le Val-d'Oise, un groupe de 16 squatteurs a été délogé d'une maison qu'ils habitaient par des jeunes du quartier. Invité du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI ce dimanche 11 février, Julien Denormandie a été interrogé au sujet de ce fait divers.
"On vit dans un État de droit, ce n'est pas la loi du Talion qui s'applique, nous sommes dans une République avec des lois", a asséné le secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires, condamnant l'initiative des jeunes du Val-d'Oise. "Quand vous avez une habitation principale, dans laquelle vous êtes, si un squatteur vient, s'il reste 24, 48 ou 72 heures, peu importe, la police peut intervenir", a soutenu le secrétaire d'État.
Une législation qui ne s'applique néanmoins pas aux résidences secondaires squattées. En ce cas de figure, passé le délai de 48 heures, un autre dispositif juridique s'applique, et il est nécessaire de faire appel à la justice. "Personne ne peut vous dire que c'est (le squat, ndlr) acceptable pour les résidences secondaires. (...) En France, le droit de propriété est l'un des plus forts au titre constitutionnel", a assuré Julien Denormandie.
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