Qatar Airways : "Pas d'autorisation donnée" dans la négociation des Rafale, dit Alain Vidalies
INVITÉ RTL - Alain Vidalies, secrétaire d'État aux Transports, est revenu sur les négociations avec le Qatar dans le cadre de la vente des Rafale.

Le secrétaire d'État aux Transports, Alain Vidalies a une nouvelle fois affirmé qu'il n'y avait eu aucune contrepartie dans la vente de Rafale au Qatar. Selon certains, la vente des 24 Rafale aurait fait l'objet d'un échange concernant l'attribution de droits de trafic pour la compagnie aérienne, Qatar Airways. Malgré la pression de certains élus locaux, notamment à Nice et Lyon, Qatar Airways n'a toujours pas obtenu l'autorisation d'ouvrir des lignes dans ces deux aéroports. "Il n'y a pas eu d'autorisation donnée (...) ni en règle générale", a-t-il déclaré.
Les négociations sont toujours en cours. "Il y a des négociations ouvertes depuis longtemps, elles sont permanentes et ne sont pas terminées", a-t-il continué refusant de parler d'exclusion de ces compagnies aériennes. "Les compagnies dites du Golfe disposent de 120 droits de trafic en France. Il y a eu une grande négociations en 2010 et 2011 où ces compagnies ont obtenu de nombreuses possibilités notamment au départ de Paris".
Ils veulent absolument ouvrir des lignes et accompagnent les demandes de ces compagnies
Alain Vidalies, secrétaire d'État aux Transports
L'un des problèmes ? L'absence de règles. "Il n'y a pas de règle à l'OMC qui concerne l'aviation. C'est bien l'une des difficultés", a notamment déploré Alain Vidalies. Si aujourd'hui de nombreuses personnes évoquent les aéroports de Nice et Lyon, le secrétaire d'État parle de "pression des élus locaux". "Ils veulent absolument ouvrir des lignes et accompagnent les demandes de ces compagnies."
Si les discussions n'ont pas encore abouti, Alain Vidalies évoque un problème européen. "Je souhaite qu'elles se poursuivent et qu'elles aboutissent de manière parallèle avec ce que j'ai mis en oeuvre avec mon collègue allemand. Ce n'est pas seulement un problème français", a-t-il déclaré réclamant notamment plus de "transparence". Le secrétaire d'État avait notamment déclaré, le 5 février au Sénat, qu'il ne désirait plus aucun droit de trafic accordé par la France aux compagnies du Golfe.