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La secrétaire nationale d'EELV Emmanuelle Cosse.
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"Ce siège, depuis qu'il a été acheté, on trouve qu'il est inadapté"', a déclaré la coprésidente des députés Europe Ecologie-Les Verts, Barbara Pompili. "Il est trop grand, on n'arrive pas à le chauffer correctement, on dépense beaucoup d'énergie, et en plus au niveau de sa structure, il n'est pas optimal".
Le parti s'est-il lancé en quête de sobriété énergétique ou vend-il la maison pour régler ses problèmes financiers ? L'élue de la Somme donne une piste de réponse : "Dans la mesure où l'on rationalise nos comptes, le fait de revendre le siège et d'en trouver un plus adapté, ça me paraît plutôt sain". Mettant en avant des causes comptables de cette mise en vente, le Parisien écrit que le parti pâtit notamment d'une baisse de financement public et n'a pas fini de payer la campagne présidentielle de 2012 de sa candidate Eva Joly.
En réalité, le projet de vente du siège est dans les cartons depuis un certain temps. "C'est sûr qu'il y a une baisse des dotations aux partis politiques mais c'est dans les tuyaux depuis assez longtemps, explique le porte-parole national d'EELV, Julien Bayou. "Quand je suis arrivé au bureau politique ils ont commencé à prendre les dimensions, on en parle depuis au moins un an".
Fidèles à leur culture de la démocratie participative, les Verts avaient acquis le siège surnommé la "chocolaterie" en 2003, en proposant à chaque militant de devenir propriétaire d'une partie de l'édifice. À travers un slogan du type "Toi aussi, prends une brique de la chocolaterie" et en échange d'une centaine de francs, chacun pouvait participer au financement du siège, une sorte de financement participatif avant l'heure.
Pour Julien Bayou, le siège est surtout considéré comme "trop grand, avec des perditions d'espace incroyables". "Pour avoir fait la campagne de 2012, c'était vraiment pas approprié. On peut difficilement prêter des salles à des collectifs ou des bénévoles, parce que si on file les clefs, ce sont les clefs de tous les bureaux, ce n'est pas très opérationnel."
Quand aux problèmes financiers, "la campagne de 2012 a coûté 1,8 millions", calcule le porte-parole d'EELV dont un quart a été financé par les dons. Le reste est à la charge du parti et est amorti sur cinq ans. Un ordre de grandeur très en-deçà des frais de campagne de l'UMP qui a dépassé le seuil des 21,6 millions d'euros remboursés par la commission des frais de campagne et qui malgré son changement de nom n'a pas fait disparaître son ardoise financière.
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