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Les anciennes figures de Mai 68 divisées à l'idée d'une commémoration

L'Élysée envisagerait de commémorer les événements de Mai 68.

Daniel Cohn-Bendit le micro à la main, le 22 mars 1968 à la Sorbonne

Crédit : ARCHIVES / AFP

Faut-il commémorer Mai 68 ?

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Vincent Serrano & La rédaction numérique de RTL

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C'était il y a presque 50 ans. Il n'était pas né, et pourtant, Emmanuel Macron envisage de commémorer Mai 68. L'idée n'est pas forcément de faire une grande célébration des événements et des idées de l'époque. Le président de la République envisagerait plutôt de faire une sorte de bilan de cette époque, qui fut celle des utopies et des désillusions, évoque l'entourage du chef de l'État. Loin de Nicolas Sarkozy qui voulait "liquider l'héritage" de cette année-là.

L'initiative, dans les multiples camps, réveille d'anciennes passions. Pour Henri Weber, ancien député européen qui fut l'un des leaders des mouvements à la Sorbonne, l'héritage de Mai 68 est important. "Mai 68, c'est une grève générale, un mouvement social qui a débouché sur de nombreuses conquêtes. Et puis ça a été une grande mobilisation de la jeunesse pour libéraliser et démocratiser notre société", explique-t-il au micro de RTL.

À l'époque, Gérard Longuet était de l'autre côté des barricades. Plutôt du côté des matraques que des pavés. Pourtant, l'ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy rejette aussi en bloc l'idée d'une commémoration. "Au fond, les commémorations, ça veut dire que l'on est mort. Or les soixante-huitards, et j'en suis un exemple, on n'a pas envie d'être commémorés. Nous restons dans l'action."

Alain Krivine également opposé à une commémoration

Impensable il y a 49 ans, Alain Krivine est en accord avec Gérard Longuet. Ancien de la Ligue communiste révolutionnaire, il enfonce le clou. "Venant de Macron qui n'était pas né en 68 d'ailleurs, ça ne peut être qu'un enterrement. Vu la politique qu'il mène aujourd'hui, ceux qui ont fait 68, ça va les amuser", assène l'homme politique.

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Autre figure de Mai 68, Daniel Cohn-Bendit. Malgré le rôle qu'il y a joué, l'ancien député européen se désintéresse totalement de ce projet de commémoration. Joint par téléphone, il se contente d'un dicton. "En mai, fais ce qu'il te plaît."

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