L'UMP "n'a pas à se courber devant Nicolas Sarkozy", pour Bernard Debré
Le député de Paris a estimé que la primaire était indispensable pour choisir le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle en 2017.
Quand certains comme Brice Hortefeux multiplient les déclarations en faveur du retour de Nicolas Sarkozy en politique, Bernard Debré, à l'inverse, estime que l'UMP n'a "pas à se courber" devant l'ancien chef d'État.
"Nous sommes dans une situation politique extraordinairement bizarre et malheureuse. Le Front National fait 25% aux européennes et sera au deuxième tour de la présidentielle. Si le FN est au deuxième tour, cela va se jouer entre le Parti socialiste et l'UMP."
"Pour être au deuxième tour, il faut être uni et pour être uni, il faut des primaires", a-t-il déclaré dans un entretien vidéo publié ce jeudi 5 juin sur le site du journal L'Opinion.
"Sinon, si Nicolas Sarkozy décide de se présenter (sans passer par les primaires), il peut très bien y avoir François Fillon ou d'autres. On n'a pas à se courber devant Nicolas Sarkozy" qui "nous a fait échouer la dernière fois", a-t-il poursuivi.
Embarras autour de l'affaire Bygmalion
"Il y a une autre chose importante : l'affaire Bygmalion. Les militants, les sympathisants commencent à trouver le coût un peu élevé. Il faut aller jusqu'au bout de cette affaire, (savoir) qui sont les responsables. Je pense que Jean-François Copé et son équipe étaient au courant de bien plus que ce que l'on dit", a-t-il encore déclaré.
Je pense que Jean-François Copé et son équipe étaient au courant de bien plus que ce que l'on dit.
Bernard Debré
Bernard Debré a dit soutenir François Fillon "car je pense qu'il a une éthique, je crois qu'il a un programme. On l'aidera à devenir un chef."
