INVITÉ RTL - Pacte sur la migration et l'asile : "Une bombe à retardement", pour Sébastien Chenu
Sébastien Chenu, député Rassemblement national du Nord, a réagi à la réforme de la politique migratoire européenne, adoptée par les eurodéputés ce mercredi 10 avril.
Le RN est toujours en tête des sondages à deux mois des élections européennes. Selon une dernière enquête Toluna Harris Interactive pour Challenges, M6 et RTL, il récolterait 30% des suffrages contre 17 pour le parti de la majorité. "Le 9 juin, c'est un rendez-vous historique. La liste que mène Jordan Bardella propose de changer complètement de direction", affirme ce jeudi 11 avril sur RTL Sébastien Chenu, député Rassemblement national du Nord et vice-président de l’Assemblée nationale. "Nous nous opposons à ce qui détruit notre pays. On dit non à ce qui abîme et enlève des possibilités de souveraineté à la France. Nous nous opposons à l'effacement de notre nation", ajoute-t-il.
Le déficit de la France devrait atteindre 5,1% du PIB cette année. Trois pistes sont envisagées pour trouver 10 milliards d’euros supplémentaires d’économie selon Bercy : les administrations d’État qui devraient se serrer la ceinture, des efforts demandés aux collectivités locales, que l’on sait très dépensières, ou encore taxer les rentes ou les rachats d’action par les entreprises. "La politique que ce gouvernement a conduit est une catastrophe pour notre pays. C'est le résultat de 7 ans de Macronie", dit-il. Comme piste, le député évoque "les dépenses taboues, les dépenses sur l'immigration, on les a évaluées à 15 milliards d'euros par an. Le gouvernement s'attaque à tout ce qui fait la vie réelle des Français, on taxe les abris de jardin, les médicaments...", dénonce l'élu.
Les députés européens ont voté mercredi 10 avril une vaste réforme de la politique migratoire européenne : les contrôles des arrivées aux frontières vont être durcis, et un système de solidarité entre États membres va être mis en place, mais le RN est opposé à ce texte. "C'est une bombe à retardement. C'est de l'organisation de la submersion, or nous, nous refusons la submersion migratoire. Les chiffres de l'immigration sont absolument terrifiants. Ce que propose Jordan Bardella, c'est une double frontière. Les Français doivent décider de qui entre, qui sort", conclut Sébastien Chenu.
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