Après la polémique autour des frais de taxis de la PDG de l'Ina, Alexandra Szacka souligne l'importance des lanceurs d'alerte ("whistleblower" en anglais), ces anonymes qui dénoncent des abus. "Il a fallu un lanceur d'alerte pour que ce taxi-gate soit révélé", rappelle la journaliste canadienne.
Or selon elle, les lanceurs d'alerte ne sont pas assez protégés. "Quand on regarde le sort qui leur est réservé on a du mal à les blâmer de ne pas trop afficher leur nom, lance-t-elle. Ils sont la plupart du temps bien seuls et finissent bien souvent par perdre leur emploi."
Et c'est bien dommage car "ces Don Quichotte des temps modernes", comme les appelle Alexandra Szacka, sont devenus "de véritables remparts contre la fraude, l'abus de biens publics, le cynisme dans l'exercice de la fonction publique". Elle va même plus loin : "Le renouveau de nos démocraties passe par leur protection la plus complète possible."
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