48 heures après la courte victoire du candidat socialiste Frédéric Barbier au second tour de la législative partielle du Doubs, les membres du gouvernement et les cadres de la rue de Solferino ne retiennent pas leurs coups à l'encontre de l'opposition, coupable à leurs yeux d'avoir prôné avec le "ni-ni", (ni PS, ni FN) une position irresponsable.
Nouvelle illustration ce mardi 10 février avec François Rebsamen. Interrogé sur le bon score du Front national dans l'ancienne circonscription de Pierre Moscovici, le ministre du Travail a vertement mis en cause la consigne d'abstention donnée par l'UMP entre les deux tours du scrutin.
"J'espère qu'elle [la montée du FN, ndlr] est résistible. Encore faut-il y résister, prendre des mesures, pratiquer le désistement républicain, expliquer les positions, regarder cette candidate [Sophie Montel, ndlr] qui prônait l'inégalité des races...", explique François Rebsamen, tout en soulignant que l'ascension du parti de Marine Le Pen est d'autant plus inexorable qu'"à l'UMP, on abat les digues pour se rapprocher du FN".
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