Le conseil de surveillance de BPCE, né de la fusion entre les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne, a annoncé soutenir "à l'unanimité" François Pérol, le président du directoire du groupe bancaire, ce vendredi 7 février.
François Pérol a été mis en examen la veille pour "prise illégale d'intérêts", dans l'enquête sur sa nomination controversée à la tête du groupe en 2009. "Le conseil de surveillance de BPCE a pris acte de cette information et a tenu à témoigner à nouveau, à l'unanimité, sa confiance à François Pérol", indique un communiqué du groupe.
L'enquête, lancée en 2010, porte sur l'arrivée de ce proche de Nicolas Sarkozy à la tête du groupe. Sa nomination était intervenue après qu'il eut passé deux ans à l’Élysée comme secrétaire général adjoint, chargé des dossiers économiques. L'association Anticor et les syndicats CGT et Sud, dont les plaintes ont déclenché l'affaire, estimaient que le fait pour le dirigeant d'avoir pris en 2009 la direction de la future BPCE constituait une prise illégale d'intérêts. Selon eux, François Pérol avait pris part à l’Élysée aux négociations sur la création du groupe BPCE. Or la loi interdit à un fonctionnaire de travailler pour une entreprise qu'il a surveillée, avec laquelle il a conclu un contrat ou qu'il a conseillée sur ses opérations dans les trois ans précédant son passage du public au privé.
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