Les amateurs de séries américaines en rêvent. L'implantation de Netflix, un site américain de vidéos à la demande, fait l'objet de spéculations depuis longtemps. La ministre de l'Économie numérique a rencontré mardi 7 janvier le patron de Netflix, Reed Hastings, en marge du salon d'électronique grand public International CES à Las Vegas. Des représentants du groupe début décembre à leur demande.
Interrogée mardi soir sur ce qui empêchait l'implantation du groupe en France, Fleur Pellerin a répondu: "pour l'instant, rien". Elle a toutefois indiqué avoir lors de sa rencontre "rappelé un certain nombre de pré-requis pour une bonne installation des services de Netflix", notamment en relation avec le cadre réglementaire. Elle a ainsi évoqué "les questions de chronologie des médias", qui régissent les délais entre la sortie des films en salles, leurs commercialisation sur des supports vidéo, et leur diffusion télévisée. Mais celles-ci ne sont selon elle "pas si problématiques qu'on le laisse entendre parfois car quand on regarde le catalogue de Netflix, il y a des séries, pas énormément de films récents".
Elle a aussi rappelé que les services de vidéo à la demande en France étaient "soumis à un certain nombre d'obligations", notamment en termes de soutien à la production. La ministre n'a donné aucune indication sur un éventuel calendrier, qui "dépend de Netflix".
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