Fukushima, Fessenheim, même combat ? Loin de là, selon Nicolas Sarkozy. Le président des Républicains n'a pas manqué de faire savoir son opposition à la fermeture de Fessenheim à travers une blague, lancée en marge d'une matinée de travail de son parti sur l'environnement, la mer et l'énergie, mardi 3 mai à Paris. "On a peur de quoi ? D'un tsunami sur le Rhin ?", a ainsi demandé l'ancien chef de l'État.
La fermeture de Fessenheim, plus vieille centrale nucléaire française, figurait parmi les promesses de campagne de François Hollande et doit être enclenchée cette année, comme l'a récemment rappelé le président de la République. "François Hollande est le premier président de la République à rompre le consensus national sur le nucléaire. Il portera une lourde responsabilité", a affirmé Nicolas Sarkozy, qui prévoit un "plan social gigantesque" sur le sujet.
Samedi 30 avril, le président des Républicains avait déjà fait savoir, dans un entretien au JDD, que si la droite revenait au pouvoir en 2017, elle abrogerait l'objectif de réduire d'ici 2025 la part du nucléaire de 70 à 50% dans la production d'électricité. "Si un réacteur est dangereux, pourquoi fermer Fessenheim et pas les 53 autres ? (...) Fessenheim ne fermera pas", a fermement poursuivi Nicolas Sarkozy.
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