Une "salle de crise" est en cours de création au siège de Facebook. Son but : lutter en temps réel contre les manipulations des élections politiques. "Nous construisons une 'war room' à Menlo Park (où est situé le siège de Facebook, au sud de San Francisco) pour les élections au Brésil et aux États-Unis."
C'est ce qu'a expliqué ce mercredi 19 septembre Samidh Chakrabarti, responsable "élections et engagement civique" lors d'une conférence téléphonique consacrée aux mesures prises par Facebook pour sinon empêcher, du moins limiter la manipulation politique de scrutins via des publications circulant sur la plateforme.
Cloué au pilori depuis deux ans pour ne pas avoir su combattre ces campagnes de désinformation en particulier pendant la présidentielle américaine de 2016, Facebook n'en finit plus de promettre de faire mieux désormais et détaille régulièrement ses différentes initiatives. Facebook est "en permanence" à l'affût de ces campagnes de désinformation dans le monde entier et passe son temps à supprimer faux comptes et contenus litigieux.
Ici ce "centre de commandement" sera en mesure "de prendre des décisions en temps réel" en cas de "pire des scénarios", comme des afflux de messages trompeurs à l'approche des élections ou le jour même du scrutin, a expliqué le responsable "élections et engagement civique" de Facebook.
Il a cité comme exemple des messages erronés indiquant que l'on pouvait voter par SMS, comme cela s'est produit lors de scrutins précédents. La salle devrait être opérationnelle pour l'élection présidentielle au Brésil, dont le premier tour est prévu le 7 octobre. Les élections de mi-mandat aux États-Unis doivent se dérouler le 6 novembre.
Des campagnes de manipulation politiques, prenant le plus souvent la forme de publications sur des sujets polémiques dans le but de diviser encore davantage la société, ont été attribuées par Facebook a une officine russe, elle-même liée au Kremlin, selon les services de renseignements américains. Facebook a aussi récemment détecté des tactiques similaires venant d'Iran.
Le réseau est "mieux préparé" contre les tentatives de manipulation d'élections, avait une nouvelle fois assuré son patron Mark Zuckerberg dans un long texte sur le sujet diffusé la semaine dernière. Pour autant, avait-il poursuivi, "nous faisons face à des adversaires sophistiqués et bien financés. Ils ne lâcheront pas et ils vont continuer à évoluer".
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