VIDÉO - "Le Grand Jury - Européennes 2024 : le grand débat" : revivez cette émission exceptionnelle

Merci d'avoir suivi ce live consacré au Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Paris Première exceptionnel diffusé sur RTL et Paris Première. Manon Aubry (La France Insoumise), Jordan Bardella (Rassemblement National), François-Xavier Bellamy (Les Républicains), Raphaël Glucksmann (Parti Socialiste), Valérie Hayer (Renaissance), Marion Maréchal (Reconquête !) et Marie Toussaint (Les Écologistes) ont débattu pendant deux heures. Des échanges parfois vifs, notamment la question de la guerre en Ukraine.
Vous pourrez voir la rediffusion de l'émission partir de 18h sur La Chaine Parlementaire.

Voici ce qu'il faut retenir du débat

Le grand jury

Le Grand Jury - Européennes : le grand débat

05/05/2024 à 15:22 — 01h56

Marion Maréchal dénonce "l’enfer fiscal" qui ferait souffrir les entreprises françaises et veut la "préférence communautaire" dans les marchés publics. D'après la tête de liste Reconquête!, les traités de libre-échange apportent de la "concurrence déloyale" qui pèse sur les entreprises françaises.

"Pour une fois, lisez les textes que vous votez, arrêtez de passer votre temps sur TikTok", lâche Raphaël Glucksmann au candidat du RN, Jordan Bardella.

Manon Aubry prend la parole sur les traités de libre-échange qu'elle qualifie de "triple folie". Elle propose d'y mettre fin et de lancer un plan de "relocalisation industrielle" pour "produire en France et en Europe ce dont nous avons besoin".

Marie Toussaint souhaite transformer l'économie en mettant en place "une préférence européenne pour les marchés publics". La tête de liste écologiste plaide également pour la mise en place d'une "TVA verte" et des "accords de juste échange", en "étendant la taxe carbone aux frontières (et) aux produits toxiques".

"La Chine a engagé une surproduction massive" qui menace de "destruction" la France, estime François-Xavier Bellamy qui réclame "une concurrence loyale". Pour la tête de liste, cette concurrence loyale se fera en "exportant de la contrainte vers la Chine", mais aussi en "libérant l'activité économique".

Avec la Chine, "il faut parler le langage de la fermeté", assure Glucksmann qui dénonce la visite de Xi Jing Ping à qui la France déroule le "tapis rouge", qui "finance" la Russie et représente selon lui un danger notre industrie "On a demandé à l'Union européenne d'engager des enquêtes sur les voitures électriques et les panneaux photovoltaïques chinois", lui répond Valérie Hayer.

Après la sécurité de l'Europe, la transition écologique et l'immigration, les candidats s'expriment maintenant sur la guerre commerciale avec la Chine.

Marion Maréchal se dit favorable à la "remigration", c'est-à-dire le retour forcé des immigrés. "Je suis même contre le principe de toute régularisation d'une personne arrivée clandestinement sur le sol français", ajoute-t-elle.

Manon Aubry a interpellé sur Jordan Bardella sur l’accueil des réfugiés ukrainiens en France. "J’y étais favorable", a-t-il répondu, mais pas les "réfugiés afghans". Il a pris l'exemple du meurtre de Matisse, 15 ans, tué par un adolescent du même âge d'origine afghane, en situation régulière sur le territoire.

"Nous avons besoin d'une voie d'immigration légale, il faut mettre fin à l'hypocrisie ", martèle Raphaël Glucksmann. "Vous êtes des tartuffes sur la question migratoire", lance-t-il à Jordan Bardella, "acceptez qu'il y ait des besoins".

"Notre pays est devenu un guichet social", lance le candidat du Rassemblement national qui souhaite que les démarches de demandes d'asiles soient prises en charge par les pays de départ.

D'après Manon Aubry, qui défend un "accueil digne" des migrants, "la politique migratoire européenne", qui est "inhumaine et inefficace", a "transformé la mer Méditerranée en un tombeau à ciel ouvert". Elle a également critiqué la présence de Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex, sur la liste du RN, qui a "du sang sur les mains".

Les candidats répondent maintenant à des questions sur le thème de l'immigration.

Jordan Bardella veut mettre fin aux "punitions" contre les agriculteurs. "Nous avons une des agricultures les plus propres au monde", déclare-t-il.

Face aux accusations de Xavier Bellamy, Valérie Hayer rétorque : "on n'a jamais opposé le monde agricole et l'écologie". "Les agriculteurs sont les premières victimes du réchauffement climatique", explique-t-elle.

François-Xavier Bellamy "en veut beaucoup" à Valérie Hayer et a dénoncé la présence de Pascal Canfin, eurodéputé, sur la liste de Renew. Selon lui, il est l'un des artisans du "Green Deal", qui est pour la tête de liste LR "un cauchemar du monde l'agriculture et du monde économique".

Pour financer la transition écologique, Manon Aubry propose de taxer les super riches et les superprofits : "je ne suis pas d'accord pour faire payer les plus pauvres", a-t-elle scandé.

Selon Marie Toussaint, tête de liste des Écologistes, ce n'est pas la faute des Français "si nous sommes dans une telle catastrophe climatique et environnementale", mais celle "des lobbys et des gouvernements." Elle propose ainsi d'"investir massivement" et donc de "sortir de l'austérité".

"Il faudra du nucléaire comme énergie de transition", assure le candidat PS Raphaël Glucksmann. "Le paquet doit être mis sur les énergies renouvelables", ajoute-t-il ensuite.

Questionnée sur le bilan de la transition écologique d'Emmanuel Macron, Valérie Hayer répond : "j'assume le Pacte vert" qui a été "caricaturé" selon elle.

"La France n'est plus aujourd'hui un paradis énergétique ", a expliqué la tête de liste du RN qui souhaite "une pause des contraintes qui pèse sur la croissance".

Les candidats sont questionnés maintenant sur la transition écologique.

Selon le tête de liste LR, "La France insoumise capitalise sur l'apologie du terrorisme", car Rima Hassan, co-listière de Manon Aubry "a dit que les attaques du Hamas étaient légitimes".

"Nous ne voulons pas de petits télégraphistes du Kremlin", déclare Raphaël Glucksmann qui critique le rôle de Thierry Mariani, le député européen RN, au Parlement.

Le tête de liste LFI aux élections européennes a critiqué la position du Rassemblement national et de Jordan Bardella au Parlement européen : "Vous avez déposé en l'espace de cinq ans 21 amendements, quand j'en ai déposé 3.500. Vous n'êtes plus le parti à la flamme nationale, mais le parti à la flemme nationale."

"Vous n'êtes pas patriote" a lancé Raphaël Glucksmann à Jordan Bardella. "Moi, j'étais du côté qui résistait à Vladimir Poutine pendant que votre parti soutenait l'annexion de la Crimée"

Marie Toussaint estime que Jordan Bardella est "un agent de l’étranger" et critique sa position sur la guerre en Ukraine. Elle a aussi critiqué le positionnement de Jordan Bardella au Parlement européen, qui n'a "jamais voté en faveur de se libérer du gaz russe".

Sur la guerre en Ukraine, "L’Europe est à la croisée des chemins", selon François-Xavier Bellamy, qui critique les "ambiguïté" de Macron sur l’envoi de troupes en Ukraine.

Valérie Hayer, candidate Renaissance, évoque le risque d'un conflit ouvert avec la Russie et souhaite "renforcer la défense européenne". Elle interpelle Jordan Bardella, "quand on regarde vos votes, vous n'avez jamais soutenu l'Ukraine", clame-t-elle. Le candidat du RN lui répond en expliquant "soutenir l'Ukraine et éviter l'escalade avec la Russie".

Le plateau du Grand Jury - Européennes : le grand débat est prêt pour accueillir les sept candidats aux élections européennes.

Le débat sera animé par Olivier Bost, chef du service politique de RTL et présentateur du Grand Jury RTL-Le Figaro-M6, accompagné de Pauline Buisson de M6, Anaïs Bouton de Paris Première, Myriam Encaoua de La Chaine Parlementaire, et Jim Jarrassé, rédacteur en chef au service politique du Figaro.

À quelques minutes du Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Paris Première exceptionnel en direct de 12h à 14h sur RTL et Paris Première, un sondage Toluna Harris Interactive avec RTL, M6 et Challenges s’intéresse de près à l’opinion des Français sur les têtes de liste pour les élections européennes.

Pour la première fois de la campagne européenne, les principales têtes de liste s'affrontent ce dimanche 5 mai, de 12 heures à 14 heures. Ce grand débat sera diffusé en direct sur RTL et Paris Première, et à partir de 18h sur La Chaine Parlementaire.

Bardella, Hayer, Bellamy, Glucksmann, Maréchal, Aubry, Toussaint… Découvrez leurs portraits ici.

Tout savoir sur...

582. Bardella, Hayer, Maréchal... La bataille des trentenaires aux européennes

05/03/2024 à 17:22 — 27m02s

Bienvenue sur notre article live consacré au Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Paris Première exceptionnel diffusé de 12h à 14h sur RTL et Paris Première et, à partir de 18h, sur La Chaine Parlementaire.

Dans moins de deux heures, sept têtes de liste seront réunies pour débattre :

Manon Aubry (La France Insoumise), Jordan Bardella (Rassemblement National), François-Xavier Bellamy (Les Républicains), Raphaël Glucksmann (Parti Socialiste), Valérie Hayer (Renaissance), Marion Maréchal (Reconquête !) et Marie Toussaint (Les Écologistes)