Dans un discours enflammé de plus d'une heure et demie, mardi 26 septembre dans le grand auditorium de la Sorbonne, Emmanuel Macron a déroulé son plan pour l'Union européenne (UE). Mais alors qu'Angela Merkel, réélue chancelière dimanche 24 septembre, n'a pas encore constitué son gouvernement, le président français n'a-t-il pas hâté son discours ? "C'était le bon moment", rétorque Alain Duhamel pour qui le temps presse. L'UE est en effet à la croisée des chemins, confrontée au Brexit, à la montée des populismes et aux velléités d'indépendance de la Catalogne.
L'éditorialiste dépeint un Emmanuel Macron "intrépide", qui se rêve en lanceur d'idée de l'Europe. Il faut dire que "c'est ce que la France a fait de mieux en Europe. Sur le plan économique, on ne peut pas dire qu'elle ait fait des étincelles", ironise-t-il. Et d'argumenter : "L'idée de l'Europe en 1950, c'est la France. Ensuite, le traité franco-allemand, c'est le général de Gaulle et Adenauer".
Pour autant, Emmanuel Macron ne pourra pas résoudre à lui tout seul les contradictions du Vieux continent. Il n'en est d'ailleurs pas question. "Ce n'est pas censé être une navigation en solitaire. Il faut plutôt essayer de faire souffler du vent dans les voiles de l'armada européenne pour la remettre en mouvement", développe Alain Duhamel, selon qui l'ancien ministre de l'Économie de François Hollande souhaite "rendre un élan" et, s'il le peut, "quelque chose comme une âme pour l'Europe".
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