Élections régionales 2015 : le casse-tête des consignes de vote pour le second tour

REPLAY / LE GRAND JURY - Gilbert Collard, député du Gard pour le Rassemblement Bleu Marine, Didier Guillaume, leader des sénateurs socialistes et Luc Chatel, ancien ministre Les Républicains, débattent au soir du 1er tour des élections régionales 2015.

Luc Châtel, Gilbert Collard et Didier Guillaume

Crédit : RTL / Abacapresse / Frédéric Bukajlo

Résultats du premier tour des régionales : réécoutez le "débat du Grand Jury" avec Luc Chatel (Les Républicains), Gilbert Collard (RBM-FN) et Didier Guillaume (PS)

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Les Français ont voté pour le premier tour des élections régionales. À 20 heures, les premières estimations sont tombées : le Front national arrive en tête avec 28,7% des voix. Le parti de Marine Le Pen devance Les Républicains (27,4%) et le Parti socialiste (23,5%). L'heure est maintenant aux stratégies pour espérer pouvoir l'emporter.

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Pour Gilbert Collard, député du Gard (RBM-FN), "si des électeurs des Républicains veulent nous rejoindre, ils sont les bienvenus. De même pour les socialistes. Nous n'avons pas de raison de fermer cette porte". Il faut dire que les réserves de voix ont toujours posé problème au parti d'extrême droite. Pour s'assurer une victoire au 2nd tour, le parti doit attirer de nouveaux électeurs.

Du côté des Républicains, on se maintient dans toutes les régions pour "défendre ses couleurs", précise Luc Chatel. "C'est un souci de clarté vis-à-vis des électeurs. Nous allons nous mobiliser derrière nos candidats, explique l'ancien ministre de l'Éducation nationale. Ce soir, nous avons eu un coup de colère fort envers le gouvernement, mais aussi contre nous".

"Nous constatons que la gauche rassemblée peut gagner des régions lors du second tour", analyse Didier Guillaume, président du groupe socialiste au Sénat. Mais les régions PACA et Nord-Pas-de-Calais-Picardie sont particulièrement sensibles. "Soyons clairs, s'il y a trois listes au 2nd tour dans ces régions, le Front national va remporter ces deux régions". Une formule sans détour pour expliquer que les candidats socialistes devraient se retirer pour faire barrage au Front national.

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