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Nicolas Sarkozy à Paris le 7 janvier 2015
Crédit : AFP
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Après avoir commencé à examiné ce mercredi 4 les demandes d'annulation des écoutes de conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat, qui ont conduit à la mise en examen pour corruption de l'ex-chef de l'État, la cour d'appel de Paris a acté qu'elle rendrait son verdict le 7 mai , a-t-on appris de source judiciaire et auprès d'avocats.
Lors de l'audience mercredi devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel, l'avocat général a requis le rejet de l'essentiel des requêtes déposées par Nicolas Sarkozy et les deux autres mis en examen, son avocat, Me Thierry Herzog, et l'ancien haut magistrat Gilbert Azibert, a indiqué une source proche du dossier.
Le parquet général a uniquement demandé l'annulation de la mise sur écoute d'une ligne téléphonique de Thierry Herzog, pour laquelle l'avis du bâtonnier n'avait pas été demandé, a-t-on précisé. S'il était suivi sur ce point, l'impact serait toutefois limité, les écoutes principales ayant conduit aux mises en examen ne correspondant pas à cette ligne, ont indiqué des sources proches du dossier.
Avocat de Gilbert Azibert, Me José Allegrini a jugé que ces réquisitions étaient "prévisibles", mais s'est montré optimiste pour les demandeurs sur l'arrêt de la cour d'appel : "Si nous triomphons, il n'y aura plus de suite judiciaire", a-t-il commenté.
Dès sa garde à vue, une mesure inédite pour un ancien chef de l'État, Nicolas Sarkozy avait contesté la légalité de ces écoutes. Dans cette affaire, le président de l'UMP et Me Herzog sont soupçonnés d'avoir tenté d'obtenir indûment auprès d'un haut magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, des informations sur une décision attendue dans l'affaire Bettencourt, informations couvertes par le secret.
En échange, Nicolas Sarkozy aurait promis d'intervenir pour que ce magistrat obtienne un poste à Monaco. Au final, l'ex-président n'a pas obtenu gain de cause, ni Gilbert Azibert le poste convoité. Et, à en croire les écoutes, après avoir semblé l'envisager, Nicolas Sarkozy avait expliqué à son avocat avoir renoncé à cette intervention. L'ancien président est mis en examen pour "corruption active", "trafic d'influence actif" et "recel de violation du secret professionnel".
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