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Commission européenne : le ton monte sur le choix du président

Les discussions sont tendues au sein de l'UE sur le choix du président de la Commission européenne, notamment entre David Cameron et Angela Merkel.

La chancelière allemande, Angela Merkel, et le Premier ministre britannique, David Cameron, en février 2014 (Archives).
Crédit : AFP / ANDREW WINNING
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Alors que Berlin et Londres sont souvent assez proches sur la scène européenne, cet entretien mercredi en marge du G7 sur la candidature de Jean-Claude Juncker, n'a apparemment pas été simple. "Leur discussion a été amicale, franche et constructive, comme c'est le cas d'habitude et avec la volonté de trouver un consensus", a-t-on indiqué côté britannique.

Dès la semaine dernière, au lendemain des élections européennes, David Cameron a affiché son opposition à Jean-Claude Juncker, le candidat du PPE, le parti de centre droit qui est resté la première force au Parlement européen après les élections du 25 mai.

"Un homme du passé"

Pour les Britanniques, Jean-Claude Juncker, qui fut Premier ministre du Luxembourg pendant près de 19 ans, est à la fois un "homme du passé" et trop fédéraliste. David Cameron a plaidé jeudi pour "quelqu'un qui comprenne le besoin de changement, le besoin de réformes", lors d'une conférence de presse à l'issue du G7.

Angela Merkel, membre du PPE comme le Luxembourgeois, lui a en revanche apporté son soutien, même si elle souligne la nécessité de prendre en compte le point de vue de Londres. "Je ne partage pas ces réticences, mais je dis aussi clairement que je considère comme grossièrement irresponsable et en fait inacceptable" de les écarter, avait-elle dit mercredi.

La piste Christine Lagarde ?

Pour le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, ce n'est "pas le moment des diktats" et des "veto". Mais "aucun candidat n'a obtenu de majorité" et il faut "trouver un point d'entente". "Nous devons donner une réponse aux citoyens, pas satisfaire les ambitions des candidats", a-t-il ajouté, estimant que "le point de départ est le fait que la politique de rigueur et d'austérité a montré ses limites".

"Partons de ce constat pour demander l'ouverture d'une page nouvelle", a-t-il insisté, alors que Jean-Claude Juncker, à la tête de la zone euro pendant la crise de la dette, est associé à ce chapitre difficile. Matteo Renzi a en outre plaidé pour une féminisation du poste : "Il faut une femme, l'Italie a donné l'exemple dans son gouvernement", a-t-il lancé.

De quoi relancer les spéculations sur une candidature de la directrice générale du FMI, la Française Christine Lagarde, soutenue par Londres. La sociale-démocrate danoise Helle Thorning-Schmidt est aussi créditée d'être intéressée.

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