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Benoît Hamon : "François Hollande n'a pas fait son examen de conscience"

LE GRAND JURY - Le candidat à la primaire de la gauche ne renoncera pas à sa candidature jusqu'au soir du premier tour.

Benoît Hamon au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI du dimanche 25 septembre 2016.
Benoît Hamon au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI du dimanche 25 septembre 2016.
Crédit : RTL / Frédéric Bukajlo / SIPA PRESS
Benoît Hamon invité du Grand Jury, dimanche 25 septembre 2016 - Partie 1
00:28:14
Benoît Hamon invité du Grand Jury, dimanche 25 septembre 2016 - Partie 2
00:24:40
Benoît Hamon, invité du Grand Jury du 25 septembre 2016
00:53:22
Benjamin Sportouch & Ludovic Galtier

Benoît Hamon est candidat à la primaire de la gauche. Et il ira jusqu'au bout. Au micro du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, le député des Yvelines le dit haut et fort. "Il y aura un bulletin de vote Benoît Hamon à la primaire (du mois de janvier, ndlr). Vous aurez le choix entre plusieurs bulletins de vote. Parmi ceux-là, il y aura un bulletin de vote sur lequel il y aura marqué Benoît Hamon. Je porterai mes solutions jusqu'au premier tour de la primaire."

Ce dernier exclut donc un soutien ou un ticket avec Arnaud Montebourg. À la différence de l'ancien député de Saône-et-Loire, Benoît Hamon ne croit pas au "fait de dire cap sur la croissance et de jouer sur les leviers du même tableau de bord, ici un peu de relance par l'investissement, ici de la relance par l'offre. Nous avons une crise de notre modèle de développement. Le coût social et le coût environnemental sont tels qu'aujourd'hui ces sacrifices sont dangereux."

Sans rapprochement avec Arnaud MontebourgFrançois Hollande a-t-il plus de chances de gagner la primaire ? Pour Benoît Hamon, la réponse ne fait aucun doute. "Il y a une vraie lacune dans la démarche de François Hollande : il n'y a aucun examen de conscience. Je pense aujourd'hui que François Hollande perdra la primaire." Benoît Hamon lui reproche de ne pas avoir été social-démocrate notamment au moment de l'adoption de la loi Travail. "L’échec de ce quinquennat, et j’en suis malheureux parce que j’y ai participé, il est d’abord économique et social, les inégalités sont encore plus fortes, la pauvreté a augmenté ! Est-ce qu'on a amélioré les conditions de travail ? Aujourd'hui, je dis non. Je considère que sur la promesse essentielle qui est celle de la gauche d'améliorer les conditions d'existence des Français, nous n'y sommes pas parvenus."

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