Au début du mois d'août, François Hollande évoquait le nom de Jean-Pierre Chevènement pour prendre la tête de la nouvelle Fondation pour les œuvres de l'islam de France que son gouvernement veut remettre au goût du jour. Une initiative que le principal intéressé a estimé être "une bonne réponse à la poussée du terrorisme", dans une interview au Parisien, affirmant ne pas vouloir "se dérober" à cette mission.
Tout de même, l'ancien sénateur du Territoire de Belfort a fixé deux conditions sine qua non à son acception du poste : "Que les financements étrangers soient prohibés afin que tout se passe dans la plus grande transparence et que l'islam de France dépende d'un argent collecté en France." Sur ce dernier point, d'ailleurs, le financement des mosquées, François Hollande avait souligné la nécessité qu'il soit encadré par la fondation.
Après avoir estimé, dans son interview au Parisien, que les musulmans "doivent pouvoir pratiquer leur culte en toute liberté", Jean-Pierre Chevènement donne aussi le conseil "de discrétion" dans "cette période difficile". Selon lui, "les musulmans, comme tous les citoyens français, doivent pouvoir pratiquer leur culte en toute liberté. Mais il faut aussi qu'ils comprennent que, dans l'espace public où se définit l'intérêt général, tous les citoyens doivent faire l'effort de recourir à la 'raison naturelle '."
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