L'enquête préliminaire a été ouverte vendredi 18 avril par le parquet national financier. Aquilino Morelle, le conseiller démissionnaire de François Hollande, est visé pour ses liens passés avec des laboratoires pharmaceutiques.
Dans une longue enquête parue jeudi 17 avril, Mediapart avait affirmé que l'ex-conseiller politique de François Hollande, qui a démissionné vendredi 18, avait été rémunéré 12.500 euros en 2007 par un laboratoire danois, Lundbeck, alors qu'il travaillait à l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). Si ces faits sont caractérisés, ils relèvent du délit de prise illégale d'intérêt.
Vendredi 18 avril, l'Igas avait assuré ne pas avoir retrouvé dans ses archives d'autorisation délivrée à Aquilino Morelle pour travailler dans l'industrie pharmaceutique. L'inspection a également rappelé que "quand ils souhaitent partir dans le privé, ce qui peut couvrir de multiples secteurs dont l'industrie pharmaceutique, les membres de l'Igas, comme tout fonctionnaire, y sont généralement en position de disponibilité. La Commission de déontologie se prononce alors sur la compatibilité de l'activité privée avec l'activité à l'Igas".
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique avait de son côté indiqué qu'elle entamait "une étude plus approfondie des déclarations d'intérêts et de patrimoine" du conseiller élyséen.
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