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Affaire Bygmalion : l'UMP dira "ce qu'il en est" après les européennes

Le président de l'UMP, mis en cause pour un supposé favoritisme au détriment de son parti, a promis de lever le voile. Mais seulement après les européennes.

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, le 9 avril 2014 à Paris (Archives).
Crédit : AFP / Bertrand Guay
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Jean-François Copé, président de l'UMP, mis en cause par plusieurs médias sur un supposé favoritisme au détriment de son parti, a promis dimanche 18 mai de "dire exactement ce qu'il en est" après les élections européennes.

"Je demande une semaine pour pouvoir faire la campagne pour l'Europe" et après le scrutin, "dans les jours qui suivent, nous dirons exactement ce qu'il en est et moi le premier", a assuré Copé sur BFMTV. Il a précisé qu'il avait demandé au directeur général de l'UMP de "faire un rapport complet" sur les activités de son parti, qui ont été mises en cause dans la presse.

L'UMP, "c'est le grand parti de droite et du centre droit qui a été l'objet, pas seulement sur ma personne, d'une attaque extrêmement violente 15 jours avant les municipales, là, c'est dix jours avant les européennes", a-t-il déploré, à propos d'un article du Point le 27 février dernier et de Libération le 15 mai. Selon ces deux médias, Jean-François Copé a favorisé une société de communication fondée par deux de ses amis, Bygmalion, via des surfacturations, notamment pendant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, au détriment de l'UMP.

Copé dénonce un acharnement

"S'il est normal, dans un grand pays démocratique, de poser toutes les questions, d'abord, on peut le faire de manière moins agressive et moins violente que celle de ces articles, et deuxièmement, la réponse que je fais, c'est 'la transparence, c'est tout à fait normal mais au calme'", autrement dit, pas pendant la campagne des européennes.

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Interrogé sur Pierre Lellouche, l'ancien ministre qui a "contesté formellement" avoir été associé à une conférence organisée en son nom en mai 2012 et facturée à son parti par une filiale de Bygmalion, Copé a répondu: "Je lui en donne bien volontiers acte, je n'étais pas personnellement organisateur sur cette convention".

"Il n'est pas normal que dans une démocratie", la presse exprime "des tas de troubles et que sur le FN, sur les mêmes sujets, on n'en parle pas", a également affirmé Copé, en brandissant le numéro du Figaro magazine des 2 et 3 mai qui faisait sa Une sur "L'argent secret du Front national", ce qui, selon lui, n'a pas eu d'écho. 

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