Christophe Castaner l'affirme, il a été "choqué par les images" des événements du 1er Mai. Au début de l'audition, il a condamné une nouvelle fois les faits. "Les actes auxquels se sont livrés Alexandre Benalla et Vincent Crase" sont "contraires aux valeurs du mouvement politique que je préside", a-t-il déclaré.
Christophe Castaner pensait que Vincent Crase intervenait en tant que gendarme réserviste auprès de l'Élysée. Vincent Crase avait bien un poste lié à la sécurité de La République En Marche, où il était responsable adjoint sécurité et sûreté du parti. "Le mouvement "En Marche" entretenait des relations contractuelles ponctuelles avec Vincent Crase en tant que prestataire depuis novembre 2016 (...) ça n'est que le 1er juillet 2017 que son statut a changé il a été embauché par le mouvement" a détaille le délégué général du parti.
Vincent Crase, mis en examen dans l'affaire, va être licencié. Christophe Castaner "considère que les faits révélés" sont "susceptibles de porter le discrédit sur notre mouvement". "Ce n'est pas une raison pour justifier un licenciement, mais c'est une raison pour assumer un risque de contentieux devant les prud’hommes" a-t-il reconnu. Vincent Crase est convoqué aujourd'hui en vue de ce licenciement, un "hasard de calendrier".
Christophe Castaner a précisé qu'il avait demandé un audit sur la sécurité de LREM quand il est devenu le délégué général du parti.
Il s'agit de la dernière audition du cycle, les travaux de la commission des lois reprendront à la rentrée, a indiqué le président Philippe Bas.
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