Manuel Valls divise. En annonçant son plan pour réaliser 50 milliards d'euros d'économies, le Premier ministre a provoqué le trouble à gauche, où l'on fustige sa méthode, trop brutale, et sa trop grande volonté de faire des économies.
"Faire des économies, des économies, toujours des économies. Il n'y a plus de dialogue en vérité", fustige le député PS Pouria Amirshahi. Même l'UMP ne sait trop comment se positionner. "Par honnêteté intellectuelle, je ne peux pas dire que c'est la mauvaise solution (...) Il est en train de faire mieux que Sarkozy, bravo", déclare Pierre Lellouche, député de Paris.
Les problèmes de la gauche font désormais rêver la droite. A l'image d'Alain Chrétien, qui se prend à rêver d'une dissolution. "C'est une hypothèse qu'il ne faut pas écarter. La majorité socialiste ne tient plus qu'à un fil et va continuer à s'effriter. Mais jusqu'où ?", s'interroge-t-il. Réponse le 30 avril. Date à laquelle les députés devront dire si, oui ou non, ils votent le plan d'économies.
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